le massacre de la forêt des singes au sacro-nom de la voiture

Une lectrice française vivant à Ubud près de la « Monkey Forest » se dit désolée de l’énorme parking construit sur le site au détriment des règles de l’environnement...

Tandis qu’Ubud se réunit toujours autour de musiques et festivités, fêtes et autres loisirs, un parking de voitures énorme a été construit au cœur de la Forêt des Singes. Pour arrêter plus de voitures et emmener plus de touristes aux innombrables boutiques et restaurants, lâchant plus d’argent dans la roue diabolique. Ils disent que cela a été créé pour un but décent : stopper la pollution, mais que dire de cette ceinture de vert qui a été sauvagement massacrée, tondue d’une façon criminelle comme une tête rasée ? De ce son craché dans l’atmosphère comme à des pourceaux, tel un poison crié sur un micro et amplifié, qui ressemble exactement à des annonces dans un aéroport ? Je suppose qu’ils ont eu assez d’humour ou de sarcasmes pour le faire résonner avec le même « ding dong », comme pour chaque avion qui décolle, chaque groupe de touristes comme cochons, emportés vers plus de consumérisme ! Les singes sauvages et drôles qui grignotent tant de plastique et de canettes vides amusent et sont « amusés », à présent stérilisés pour notre sécurité à nous autres, vivant près de la forêt. Une farce amère. Y a-t-il vraiment trop de singes ? Ou juste trop d’humains se comportant comme tels, ou pire comme des cochons, trop de touristes et de commerçants embarqués dans la « Roue de la cupidité et de l’argent facile » ? De combien d’éruptions volcaniques d’un volcan semi-endormi a-t-on encore besoin pour se rappeler au Cœur et à l’Ame de Tout ? A l’essence sacrée, à la forêt mal utilisée, abusée, mise en pièces ? Pour que le silence, la forêt et les arbres soient respectés. Est-ce qu’on vivra sur l’argent lorsque les arbres disparaitront, quand nous n’aurons plus d’oxygène à respirer pour nous et pour nos enfants ?

Tatiana Scali

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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paysage de désolation après le passage des lahar