Zones vertes grignotées à Bali

Un lecteur s’émeut de la disparition progressive des zones vertes du sud de Bali par des gens qui contreviennent impunément au cadastre. Il appelle à la création d’une rubrique dans notre journal qui dénoncerait abus et violations, photos à l’appui…

Here are pictures of Jalan Pantai Seseh taken on December 12, 2010. It would be great if we could do a regular column where people can contribute pictures and reports on a regular basis. The area between the Jalan Raya and a clearly marked line running parallel to the coast line is designated as Green Zone. It is one of the last still mostly unspoiled green zone areas along Bali's South Coast. However, the “green zone” status is under growing attack. In the past few years, a number of "batako" factories have been erected on the green zone area, generally along the main Jalan Pantai Seseh. These are so far been quite small, although permanent constructions, some two storey high, where people work, and live permanently. Last week, during the Galugan festivities, a new even more blatant violation appeared: this time, it’s a complete perimeter wall, with foundations and white stone grounds, clearly indicating a step up in the type of illegal building in this green zone area.

This step up is clearly due to the fact that none of the prior, smaller illegal buildings have been prosecuted in any way. If nothing is done to stop these illegal buildings now, the construction will be carried out in larger and larger scale. A group of Pantai Seseh and surrounding area residents have asked their “klian” to make formal complaint to the “kepala desa” of Munggu, where the illegal activity is being carried out. However, this type of action is not causing any effective remedy. Other actions, including complaints to the police are being attempted. One of the most effective ways to try to stop these violations is to expose them on the local press. A regular column in local papers, such as La Gazette de Bali, where people can send reports and pictures of green zone violations, would be a great help in trying to effectively take action to stop the destruction of Bali's last surviving green zone areas. Best regards.
Marcantonio Pinci

les sauteurs de Nias

Michel Schmit, notre contributeur occasionnel sur certains dossiers sportifs, également ancien athlète français de haut niveau, revient sur les sauteurs de Nias de l’article de Thierry Robinet en novembre dernier…

Je veux juste apporter une précision sur l’article de Thierry Robinet où il nous parle notamment du fameux « mur de plus de 2 mètres de haut » que les nouveaux promus doivent sauter au pas de course, comme des athlètes aux JO. Ce mur, qui mesure effectivement 2 m de haut, est comme nous pouvons le constater sur la photo, de forme pyramidale et mesure à peu près 50 cm de large au sommet, pour près de 1,50 m à la base. Il a longtemps été en outre, l'effigie qui ornait les anciens billets de 1000 roupies.

Sauter par dessus ce mur signifie de faire également un saut d'une longueur de plus de 3 m entre la prise d'appel et la réception, qui doit se faire debout, puisque la fosse n'est que « les pavés de la route ». Le sauteur doit donc utiliser le style qui, lorsque nous étions enfants, nous permettait de sauter en courant par dessus les haies ou les branches d'arbres. Donc pas de style sophistiqué genre « rouleau californien, » ventral ou Fosbury, mais un style naturel, combinaison entre saut en hauteur et en longueur.

Il serait alors impossible, même aux meilleurs sauteurs du monde actuel, qui franchissent pourtant régulièrement plus de 2.30 m, de réaliser pareille performance. Alors quel est le secret de ces athlètes de très petite taille (en plus !) pour réaliser cet exploit, et qui doivent impérativement sauter pieds nus. ? Regardez bien la photo, et vous apercevrez derrière le mur, une pierre de quelques 50 cm de haut, sur laquelle les sauteurs prennent leur appel, ramenant ainsi la hauteur du mur à franchir à un peu moins d'1,50 m. A partir de là, cela n'est plus trop difficile. J'ai moi-même réalisé ce saut dans les années 90, devant des villageois étonnés qu'un « Bule » puisse être assez brave pour le tenter et le réussir, avec aucun entrainement préalable.

Ce qu'ils ne savaient pas, c’est que je sautais plus de 2 m en hauteur en rouleau californien. L'absence de fosse de réception surélevée de l'époque, nous obligeant à retomber sur notre jambe d'appel, nous faisant faire ainsi une sorte de saut à clochepied se rapprochant assez du style du sauteur que l'on peut voir sur la photo. Puis, les fosses de réception ont évolué et ont été remplacées par les matelas en mousse surélevés que l'on peut voir maintenant à chaque compétition, permettant des styles de plus en plus sophistiqués où les sauteurs actuels retombent carrément sur le dos. Imaginez, si ce style était employé à Nias, le nombre de blessés ou de morts. Amitiés à tous.
Michel Schmit

Parrainer des enfants à Bali

Après nous avoir demandé un contact d’orphelinat à aider, ce lecteur nous dresse une petite mise à jour de la situation dans l’orphelinat Jody O’Shea sur lequel nous l’avions orienté et auquel nous avions consacré une enquête en décembre 2007…

Bonjour, je suis allé ce matin rencontrer la directrice Aries et les enfants dans leur lieu de vie. Je pense qu'on pourrait les aider d'une part en faisant un reportage sur l'association et d'autre part susciter des lecteurs soit des aides concrètes (vêtements, nourriture, etc.) ainsi que, on peut l'espérer, des lecteurs qui voudront prendre un charge un enfant pour lui assurer un avenir serein.L’association et orphelinat « Jodie O’Shea » a été créée après le premier attentat de Bali en 2002. Jodie O’Shea est une jeune femme Australienne qui a été tuée dans l’attentat. La fondatrice, une Anglaise, Alison a une entreprise de textile à Bali et elle paye les 5 employés de l’association par sa société. Les dons sont donc uniquement pour les enfants.

Le lieu est grand et suffisant pour les 48 enfants. C’est propre et bien tenu avec salles de jeux, de dessin, d’informatique et d’études. Sur les 48 enfants, 36 ont déjà un sponsor. Répartition : 32 garçons, 16 filles entre 2 ans et demi et 19 ans, dont 2 travaillent déjà. Les deux plus jeunes de 2 ans ½ sont des jumeaux qui viennent d’arriver. Pour l’école, ils y vont tous selon leur âge sauf 3 qui ne sont pas encore en âge d’y aller. 2 en maternelle, 25 en primaire, 14 en secondaire, 2 en université.
L’association fonctionne uniquement par des dons en nature ou en numéraire. Pour les dons en nature, ils ont besoin essentiellement de nourriture (riz, légumes, fruits, lait, œufs, viande, poisson et pain de mie), vêtements, savon, dentifrice, brosses à dents, serviettes, produits ménagers de nettoyage, assiettes et verres en mélamine, des étagères à chaussures en bois et enfin de deux wok de grande dimensions. Pour le sponsoring, il y a deux possibilités sachant que dans chacun des cas, le sponsor peut être en contact avec l’enfant via email (tous les enfants ont une adresse email et les ordinateurs sont sur place) ou via le courrier (compter 3 semaines pour l’envoi en France) et le sponsor peut voir et sortir avec l’enfant lorsqu’il vient à Bali.

La première possibilité est une prise en charge complète (coûts de l’école, de la nourriture, de la santé et d’une assurance maladie, vêtements, en un mot tout ce dont l’enfant a besoin). Cela représente un cout de 950 euros/an payable en une ou deux fois. La seconde possibilité est une prise en charge de moitié (école, nourriture et maladie sans assurance). Le coût est alors de 475 euros.Plus amples renseignements et photos sur le site www.careforkidsbali.com. Les personnes intéressées par une prise en charge, en allant sur le site, elles peuvent choisir un enfant à sponsoriser parmi les suivants qui n’ont pas encore de sponsor. Filles : Rince, 13 ans originaire de l’ile de Sumba, Melda, 14 ans, également de Sumba, Narti, 12 ans, aussi de Sumba,Nike, 12 ans, de Sumba, Ceci, 7 ans, de Sumba, Siska, 4 ans, de Bali. Garçons : Rian, 12 ans de Sumba, Andri, 10 ans, de Sumba, Alex, 6 ans, de Sumba, Dika, 7 ans, de Bali. Les jumeaux qui ne sont pas encore sur le site : 2 garçons, Marlon et Miracle, 2 ans ½ de Denpasar. Voila ce que je peux en dire aujourd'hui. Cordialement.
Bernard Willette

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar