Délit de faciès à l'aéroport de Jakarta



Un Français nous fait part d’une expérience malheureuse à l’entrée sur le territoire indonésien. Alors qu’il venait de s’acquitter du visa on arrival, il a été refusé par les officiers d’immigration de Jakarta et mis dans un vol retour avec ses deux frères pour « doute sur l’authenticité des passeports ». Et aussi, indubitablement, pour délit de faciès…




Bonjour, je m’appelle Vichenou Cleber, je vous raconte mon premier et dernier voyage en Indonésie du 11 octobre 2011. Je pars avec mes 2 frères au départ de Paris pour Bali en passant par Abu Dhabi et escale à Jakarta. Nous sommes d’origine indienne, de nationalité française. L e s s e r v i c e s d e l’immigration à Jakarta nous prennent à part dans un bureau pour un contrôle. On en a l ’habi t ude. Ce n’est pas très agréable mais on a toujours fini par ent r er dans l e pays qu’on voulait visiter. Cette fois, on a été tout bonnement refoulé du territoire. Avant toute chose : les passeports sont en règle, dont 2 tout neufs renouvelés il y a un mois, les visas ont été délivrés à l’arrivée à Jakarta, le billet retour était réservé, nous avions de l’argent liquide en euros (environ 800 chacun) + carte de crédit, nous avions réservé une guest house à Seminyak.
Il n’y a eu aucune possibilité « d’arranger l’affaire », mais par contre, on nous a dit qu’il y avait de sérieux doutes sur l’authenticité des passeports, notamment sur le manque de tampons « exit » à la sortie du territoire français, sans pour autant chercher à vérifier en faisant appel aux autorités. Ils ne nous ont pas mis au courant de la situation urgente (1h d’attente), ils nous ont dit que nous ne ressemblions pas à des Français (Blancs). Aucune procédure nous a été remise, ni papier, ni justificatif. Lorsqu’on avait quelqu’un de l’ambassade au téléphone, ils ne voulaient pas leur parler. Ils ne nous ont pas laissé appeler d’une cabine téléphonique (sauf une fois lorsqu’on était avec des personnes de la compagnie Etihad qui nous escortent à l’avion ). Menace de détention en cellule si on ne montait pas dans l’avion retour J’essaye désespérément de me faire indemniser les 900 euros déboursés mais rien à faire. Les assurances et l’assistance ne couvrent pas un problème administratif liée aux autorités sur place. Je suis en colère, je me sens abandonné, isolé et floué. Comment repartir en voyage à l’étranger après une expérience pareille ? Travailler une année et économiser pour ça, c’est tout simplement injuste ! Ceci est un témoignage mais aussi un appel au cas où vous auriez une solution. Merci de l’éventuelle publication.
Vichenou Cleber

recycler les sacs plastiques

Rebondissant sur notre numéro spécial environnement du mois dernier, un surfeur nous donne un bon tuyau pour le recyclage des sacs plastiques…

Bonjour, après lecture de votre article sur le « village qui trie ses ordures », je voulais vous faire part d’une idée pour éliminer les sacs plastiques sans les brûler. Le principal problème avec ces sacs, c’est qu’ils tiennent beaucoup de place par rapport au poids et qu’ils ne sont pas valorisables en l’état. A Dakar, ils les collectent, les font fondre, rajoutent du sable et versent le mélange dans des moules pour en faire des pavés autobloquants. Le défaut de cette méthode,
c’est que pour les faire fondre, ils les chauffent (dans des marmites !) en brûlant par dessous... des sacs plastiques ! D’où bien sûr des odeurs et de la pollution, sans compter les risques de brûlures en manipulant les marmites. Pour éviter ce problème du chauffage polluant, j’ai pensé tout simplement à un genre de « barbecue solaire » avec les classiques miroirs concentrant la chaleur du soleil sur un récipient contenant les sacs plastiques. Au fur et à mesure de la fonte, on en rajoute si besoin. Si le but de l’opération est seulement d’éliminer les sacs avec le moins de pollution possible, il suffit de donner au récipient de fonte une forme adéquate (pavé) et même sans ajouter du sable (opération dangereuse à chaud), on peut toujours insérer les quelques blocs produits dans un quelconque chemin. L’inconnue est la chaleur nécessaire pour faire fondre le plastique et conséquemment la puissance du « barbecue » (surface des miroirs ?). Chaque village pourrait avoir son « barbèque à plastiques » à la place du feu de détritus. Il faudrait simplement ramasser les plastiques et les entasser dedans en attendant que le soleil de midi les compacte en les fondant. Ce qui éviterait d’avoir à transporter les sacs collectés (coût du transport et logistique !). Tout se ferait à petite échelle, localement. Le plastique chauffé sent mauvais, mais BEAUCOUP moins que du plastique qui brûle ! En espérant que quelqu’un qui ait plus de temps que moi à passer à Bali puisse tester tout ça en vraie grandeur. Cordialement.
Emmanuel « Manu » Lucot (actuellement à Balangan pour surfer)



Dans l’édition de mars dernier, notre contributrice culinaire Ida Ayu Puspa Eny avait lancé un appel dans ces colonnes pour une petite fille gravement brûléequelques années plus tôt dans le warung de ses parents à Nusa Ceningan. Elle a été entendue.







Grâce à de généreux donateurs, cette fillette maintenant âgée de 11 ans a pu partir pour commencer l’aventure de plusieurs opérations qui s’étaleront sur au moins toute une année. Fin septembre, une première opération de sa main gauche a déjà été réalisée
avec succès dès son arrivée à l’hôpital de Cancar (Florès). L’enfant a, une semaine après, pu commencer la rééducation de sa main et fin octobre a repris le cours de sa scolarité au sein de l’hôpital. Saluons son courage et souhaitons-lui que cette année soit pour elle une totale réussite. Je voulais profiter de ce bref message pour remercier tous les amis qui ont contribué à ce succès ainsi que Luciana, Marie-Françoise, Bernard, Arlette et Christian qui sont à ses
côtés dans cette entreprise, sans oublier les chirurgiens australiens bénévoles et toute leur équipe formidable. Si vous désirez soutenir, par de généreux dons, les personnes qui ont permis le départ de cette formidable et longue aventure, vous serez les bienvenus et pouvez joindre le journal qui transmettra vos appels. Merci d’avance.
Ida Ayu Puspa Eny
Une lectrice enthousiaste au sujet de notre nouvelle rubrique « Reflets, Indonésiens et francophones », nous propose une série de jeux de mots idiots inter-linguistiques…

Bravo Halida et l’IAPI ! Même si c’est évident, c’est réconfortant de savoir que des Indonésiens partagent notre culture et notre langue… Ne serait-ce que pour le plaisir des jeux de mots idiots bilingues. « - Qu’est ce que tu bois ? Un pastis, pasti !
- Ca va ta sœur ?
Pff, tu la connais, elle est jamais contente…toujours à faire du kakak boudin !
- Non mais t’as vu l’heure ?! Ça fait 45 min que j’attends !
Oui, pardon mais y’avait des embouteillages à couper à la machette. »
Vive le multilinguisme !
Stéphanie Delacroix

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar