Une soirée qui tourne mal

Sébastien et Marie sont venus pour des vacances. Initialement, ces deux jeunes Français avaient prévu de rester un mois à Bali… Mais après seulement quelques jours, leur soirée dans le plus grand établissement nocturne de Kuta tourne mal…
Nous étions 3 amis, deux filles et un garçon au 3eme étage du Skygarden. Nous buvions quelques verres et fumions une chicha pendant le match de foot France-Nigeria. Tout se passait bien jusqu’à ce que mon amie Stéphanie se sente mal (elle avait pourtant bu seulement 2 verres de cocktails vodka-Redbull) et se mette à vomir sur le sol. Des hommes de la sécurité sont alors venus nous demander de quitter les lieux dans l’immédiat. Sébastien, notre ami leur a demandé de nous accorder 20 minutes,  le temps que Stéphanie reprenne ses esprits mais ces derniers  n’ont pas accepté. Sébastien a donc essayé de la porter mais Stéphanie s’est énervée contre les hommes de la sécurité…

On a tout de même décidé de quitter les lieux et commencé à prendre les escaliers quand un homme habillé tout en noir, lampe-torche à la main, a saisi violemment Stéphanie par les cheveux.

Elle s’ est débattue et il lui a donné un coup de poing dans le nez. Elle est tombée par terre et s’est mise à saigner abondement du nez. Etienne a saisi l’homme en noir et essayé de le calmer mais 3 autres hommes de la sécurité sont intervenus. L’un d’eux a donné un coup à Sébastien et a brisé son genou. Il est tombé par terre avant de se faire ruer de coups par les trois hommes. J’ai essayé de les arrêter et de les séparer mais j’ai également reçu un coup de poing sur la tête.

Pendant ce temps, mon amie Stéphanie, couverte de sang, pleurait et tentait d’utiliser son téléphone  avant qu’un des hommes s’en aperçoive, le saisisse et le jette. Il a ensuite donné de nouveau des coups de poings sur la tête de Stéphanie. Puis il l’a saisie par les cheveux et l’a tiré dans les escaliers...

Pendant ce temps, Sébastien, à terre, criait aux hommes d’arrêter mais ces derniers ont continué de le frapper sur la tête et sur son corps.

Résultat : une rotule déboîtée, des ligaments déchirés,  immobilisation totale pendant au moins 6 semaines,  aucune activité sportive pendant au moins 6 mois, et rééducation pendant 1 an.

Nous sommes allés porter plainte à la police et une fois à l’hôpital, Sébastien a reçu des messages du propriétaire du Sky Garden qui lui présentait ses excuses. Nous avons contacté une personne spécialiste du droit indonésien pour savoir si nous pouvions aller devant la justice. Cette dernière nous la fortement déconseillé. Sébastien a été rapatrié en France au plus vite.

Marie

Ces affairistes en blouse blanche

Intitulé « Ces affairistes en blouse blanche », cette lettre d’un lecteur sur un énième épisode des incroyables aventures médicales que l’on peut vivre à Bali… Quand on sait que le gouverneur a souvent manifesté son intention de faire de Bali une destination de « tourisme médical », doit-on y voir là les premiers effets ?


Depuis 22 années d’expatriation à Bali, l’évolution anarchique des prix dans tous les domaines n’a plus de limites. Après avoir subi une opération sur Lombok, hôpital moderne, service parfait et qualités des soins au standard international, le chirurgien m’explique que je devrais changer mon pansement tous les jours…. D’ailleurs, du vendredi au lundi, pendant 4 jours, avant mon retour sur l’île des Dieux, ce docteur exécute la tâche avec dextérité et facilité… 10 minutes suffisent à accomplir ces soins. De retour sur Bali, patient (client) depuis de nombreuses années à SOS International (entreprise française), c’est dans la logique des choses que je me dirige vers cet établissement sur la by pass Sanur afin de changer mon pansement ! Quelle ne sera pas ma surprise quand au bout de 5 minutes, pansement réalisé, d’ailleurs d’une façon très moyenne et approximative, je me dirige vers la caisse… Oupssss ! 1 189 950 roupies pour un changement de pansement le plus basique et le plus facile qui soit, et ce en 5 minutes ! L’impression de passer pour un pigeon et une vache à traire, la pilule est dure à avaler et bien loin du précepte d’Hippocrate pour lequel un médecin doit prêter serment ! Je vous engage très fortement à bien choisir l’établissement qui se chargera de vos soins, car la note peut s’avérer salée en dehors de toute logique ! Pour info, mon épouse, qui n’est pas infirmière, s’est chargée de la tâche : changer la gaze, le sparadrap, un peu de Bétadine, le tour est joué, coup de l’opération : 70 000 roupies ! Bénéfice de SOS International = 1700 % Waouuuh !!! Bon job ! J’ai manqué mon orientation professionnelle, j’aurai du être « changeur de pansement » au coût horaire de 14 794 000 roupies ! Restez en forme ou soyez riche !


Pierre
RESULTATS DES ELECTIONS DES CONSEILLER​S CONSULAIRE​S

A Jakarta :

Mieux Vivre l’Indonésie : 60 voix

Union de la Droite Républicaine : 46 voix



A Bali :

Mieux Vivre l’Indonesie : 24 voix

Union de la Droite Républicaine : 53 voix



Vote par Internet :

Mieux Vivre l’Indonésie : 85 voix

Union de la Droite Républicaine : 77 voix



Total :

Mieux Vivre l’Indonésie : 169 voix (49%)

Union de la Droite Républicaine : 176 voix (51%)



Il y a eu 353 votants : 345 exprimés, 2 nuls, 6 blancs soit 15,8%, ou 84,2% d’abstention.



Il y avait 3 sièges à pourvoir :

Mieux Vivre l’Indonésie, 1 élu (Jacques Luçon)

Union de la Droite Républicaine, 2 élus (Alain Pierre Mignon, Hélène Le Touzey)

pas de KITAS pour les moins de 25 ans et les plus de 55 ans

Izin Kerja, KITAS, KITAP, ce qui change… Alertez par une lectrice de changements sur l’obtention des Kitas, notamment sur l’âge requis, nous avons demandé au nouveau conseiller consulaire récemment élu Jacques Luçon de nous éclairer. Voici ce qu’il nous dit…

Les permis de travail permettant l’obtention de permis de séjour temporaires (KITAS) viennent de subir une nouvelle règlementation dont voici quelques mesures.

Les services du ministère du Travail et de la direction de l’Immigration ont établi que désormais la délivrance des « izin kerja » et des « KITAS » associés ne se feront que pour les étrangers ayant au moins 25 ans et au plus 55 ans.

Au-delà de 55 ans, il y a 2 cas de figures :

- La personne étrangère est mentionnée dans les actes de la société (PMA) comme président, directeur ou un des directeurs, elle peut toujours obtenir ces 2 permis et peut également accéder à un permis de séjour permanent (KITAP) à la place du KITAS. Il faut pour cela avoir été titulaire d’un KITAS pendant 5 ans. C’est notamment le cas pour ceux qui investissent en Indonésie.

- La personne étrangère de plus de 55 ans dont le nom ne figure pas dans les actes de la société, pourra obtenir « izin kerja » et « KITAS » pour une période de 6 mois. Après la période de 6 mois, elle devra sortir d’Indonésie avec un « Exit Permit Only » (EPO). Il n’y aurait pas de limite au nombre de renouvellements possibles par période de 6 mois…



MAIS : pendant la période de 6 mois, le détenteur d’un tel permis de travail et d’un tel KITAS, ne pourrait pas sortir du territoire indonésien sous peine d’annulation de son permis de travail et de séjour (KITAS).

Il est important de savoir que ces mesures ne concernent pas les étrangers dont le permis de séjour permanent (KITAP) est sponsorisé par leur conjoint indonésien ou par un parent (père ou mère) indonésien.

Jacques Luçon

Premier compte-rendu de l’initiative « Keep Bali Safe » et première synthèse des témoignages du formulaire à remplir sur les agressions.

Bonjour à tous,

Depuis le mois dernier et la terrible agression de Valeria, transportée en Italie mais toujours dans le coma, Kimmy, une jeune coréenne de 19 ans résidente ici depuis toujours, a trouvé la mort le 17 mai dernier en tombant sur la route après qu’on lui eut arraché son sac. Le voleur court toujours.

Merci à tous d’avoir répondu à notre questionnaire agression. Malheureusement, les 35 réponses reçues ne permettent pas d’établir des statistiques très fiables mais leurs résultats méritent quand même qu’on s’y arrête.

Les deux tiers des agressions et cambriolages n’ont pas été signalées à la police et une seule sur 35 a été déclarée auprès du consulat ! C’est sans doute ce manque de déclarations à la police qui fait que les autorités n’ont pas pris la mesure de la montée des agressions. Nous vous invitons donc dorénavant à faire l’effort de vous rendre à la police pour établir une déclaration, quel qu’en soit le coût et les désagréments occasionnés.

Par ailleurs, nous avons eu la confirmation que presque tous les vols à l’arraché et agressions ont été commis contre des femmes et certains mêmes contre des couples en train de rouler sur la Sunset de nuit.

Enfin, à la question : « Avez-vous le sentiment que la sécurité se dégrade à Bali ? », tous les sondés sans exception ont répondu par l’affirmative.

Par ailleurs, on observe de nombreuses initiatives depuis la mort de Kimmy mais rien n’a encore été unifié. Dans la mesure où nous sommes en période d’élection et où les étrangers n’ont pas le droit de manifester sur le sol indonésien, il faut être extrêmement vigilant à éviter de trop s’exposer. Ce problème d’insécurité concerne aussi les femmes indonésiennes, il faut impérativement ne pas limiter ce combat à la défense des femmes étrangères, résidentes ou de passage. Attention aussi à ne pas céder à l’attrait du développement de milices privées et à une justice expéditive qui pourrait précipiter la mort d’innocents. La sécurité est l’affaire de beaucoup d’instances en Indonésie. Il serait souhaitable que la police s’en charge, que l’affaire soit portée devant le gouverneur et que les différents banjar des zones touristiques fassent des rondes et surveillent la nuit comme ça se passe partout ailleurs en Indonésie à travers les pos kamling.

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques en écrivant à keepbalisafe@gmail.com


Solen est une jeune Anglaise de 20 ans. Elle vit avec sa famille à Bali depuis plusieurs années. Elle aussi a été victime d’agressions, deux fois en six mois il y a maintenant deux ans, alors qu’elle rentrait chez elle à Berawa. Elle témoigne.
Un samedi soir, vers 1h du matin, je rentrais à la maison avec mon frère. Nous avons décidé d’emprunter la route de Batu Belig. Je roulais devant lui et un homme me suivait. Il était très près de moi, mais je ne me suis pas inquiétée. Arrivée à une intersection, l’homme m’a doublée et s’est emparé de mon sac que j’avais déposé entre mes jambes. J’ai alors crié et tenté de le poursuivre. Arrivée à Desa Seni, je me suis adressée à la sécurité. Un homme est alors monté sur son scooter pendant qu’un autre prévenait la sécurité de Canggu par talkie-walkie. C’est un chauffeur de taxi interpelé par l’annonce radio qui a barré la route au voleur et l’a empêché d’aller plus loin. Quand je suis arrivée avec le scooter de mon frère sur les lieux, l’homme avait laissé sa moto et disparu. Une dizaine de personnes du banjar sont alors arrivées, puis d’autres encore. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Nous avons finalement retrouvé mon sac dans la rizière. Stressée par l’agression et par l’agitation autour de moi, je suis rentrée chez moi. C’est le lundi matin, en classe, que j’ai appris par un ami indonésien qui vit près de chez moi, que tous les habitants du village avaient rejoint le banjar pour chercher l’homme. Ils avaient fini par le trouver caché dans les rizières avant de l’abattre. Le même jour, la police m’a appelée afin que je décrive mon agresseur. Ils m’ont expliqué que «  le vol est intolérable » et que c’est pour ça qu’ils l’avaient puni. Ils m’ont ensuite demandé de payer. Je ne sais plus combien… 300 000 ou 400 000 Rp, je crois. J’ai été vraiment choquée de savoir qu’on avait tué cette personne. Pour un sac ? C’était disproportionné. Six mois plus tard, j’ai été attaquée au même endroit mais par deux hommes cette fois-ci. J’ai cru qu’on allait me violer, me tuer, j’étais seule dans le noir. Un peu avant cette nuit-là, j’avais fait une halte pour acheter des cigarettes dans un MiniMart. Deux garçons ont regardé attentivement mon scooter et ont passé un coup de fil. J’ai compris que quelque chose de bizarre se tramait mais j’ai malgré tout repris la route. Les deux agresseurs sont d’ailleurs arrivés devant moi. L’un m’a frappée et je suis tombée. Il s’est allongé sur moi, m’a collé le visage contre le sol et après plusieurs tentatives, a arraché mon sac, avant de filer. Traumatisée par la mort de mon premier agresseur, j’ai décidé de ne pas appeler la police. Depuis, avec mes amis, nous sommes toujours rentrés par les routes éclairées et à plusieurs… Mais aujourd’hui, après la mort de Kim, on a compris que ce n’était pas suffisant. Même si les filles mettent leur sac dans le coffre, les agresseurs n’hésitent plus à les faire tomber pour récupérer leurs affaires. Nous, on prendra désormais la voiture…


Solen
Anne Montion, première visée par les commentaires de Gérard Luzi que nous avions publiés en avril dernier sur les agressions de plus en plus nombreuses de femmes seules à moto, a déjà répondu le mois dernier. Là, c’est un autre lecteur qui déplore ce courrier où il était expliqué que les Occidentaux de Bali n’avaient que ce qu’ils méritent…
Bonjour à vous tous. Je lis toujours avec beaucoup de plaisir la gazette de Bali et je dois avouer que j’adore le côté « polémique » que peut engendrer certains articles. Je connais Bali depuis 10 ans et je suis un nouvel expatrié, j’avais pensé trouver, à Bali, une sorte d’esprit de famille à la française, genre le village des irréductibles gaulois, mais à la lecture du courrier de Gérard Luzi, je ne peux que réagir. Si le sujet était : « les expatriés se plaignent qu’il y a trop de bruit » ou « être mal reçu dans les restaurants », on pourrait comprendre, mais là c’est juste de la misogynie et une leçon de morale que l’on a déjà lue cent fois dans les colonnes de la gazette.


Les faits : Anne, une femme donc, se plaint d’une recrudescence de la violence et de l’insécurité qu’elle perçoit. Elle vit à Sanur, à travers son expérience et celle des ces amies, elle exprime son désarroi, elle pose des questions légitimes et soulève une distorsion entre ce que peut écrire la gazette de Bali en 2011 et ce qui se passe en 2014.

Même si la réponse de Socrate ne me satisfait pas totalement, on y trouve tout de même un certain respect et une remise en question, mais la réponse de Gérard Luzi est juste hallucinante, en résumé : si vous ne voulez pas vous faire attaquer, il ne faut pas choisir des endroits « touristiques » pour s’y installer, ma bonne dame, comme des « millions » d’autres étrangers. Avec une phrase d’une stupidité sans nom :

«  Pourquoi voudriez-vous que les gens du cru se sentent tenus par des règles quand les étrangers n’en respectent aucune… » Euhhh, voyons voir… peut-être par ce que cela montrerait qu’ils sont plus intelligents que les « millions » d’étrangers qui effectivement, ont parfois des attitudes irresponsables, outrancières ou impudiques…

Cette réaction me fait penser à ces hommes qui, quand une femme se fait violer répondent : « elle n’avait qu’à pas s’habiller comme ça », d’où l’expression typiquement masculine : « c’est un appel au viol ». Le problème n’est pas de savoir « qui habite où » et même d’ailleurs comment vivent les Balinais, mais juste de répondre à un appel au secours, à un cri d’alerte d’une femme qui ne se sent pas en sécurité.

Nous, le sexe fort, le réservoir à testostérone, le mâle Alpha, devrions nous peut-être nous mettre un peu plus à la place des femmes, ne pas les désigner comme coupables, comme l’écrit Gérard, mais bien comme victimes et les défendre quand elles nous le demandent au lieu de donner des leçons d’adaptation à la vie balinaise dont, personnellement, je me fous royalement dans cette situation précise.

Il ne s’agit pas là uniquement du problème d’Anne, Gérard, mais de dizaines de femmes qui ont déjà connu ce traumatisme, qui ont peur de prendre leur scooter et il ne s’agit pas du problème d’une femme expatriée, Gérard, mais de femmes de toutes nationalités, y compris des Indonésiennes, qui finissent à l’hôpital car ces criminels ne se contentent pas de voler un sac mais font également tomber la conductrice et la finissent à coup de bouteille de bière ou de batte de baseball. Je fabule ? Mon amie s’est faite agresser, à scooter, sur Sanur, il y a de cela deux semaines par deux Indonésiens qui lui on volé son sac et essayé de la faire tomber, et en parlant autour de nous (et oui, il faut aussi s’intéresser aux autres), ce sont des dizaines de femmes balinaises qui ont connu la même expérience et, pour beaucoup, terminé à l’hôpital. Pour conclure, il y a seulement quelques jours, Valéria, maman du petit Marlon a été agressée et, à ce jour, est dans un état critique. Son mari appréciera certainement votre pertinente analyse de comptoir.

Il est peut-être temps de sortir du Bali authentique et de se préoccuper des autres, de la vie en « ville » car un jour ou l’autre cela arrivera à la campagne. La question n’est pas de savoir si les femmes sont coupables, si elles le méritent mais : comment faisons nous pour mettre un terme à cette situation ?


Bali n’est pas en cause, les Balinais non plus, mais une poignée d’individus nous menace, toutes nationalités confondues, et il est temps de réagir, tous ensemble, Indonésiens et expatriés, ensuite nous pourrons polémiquer sur le plaisir de vivre la porte ouverte et les joies de partager la vie balinaise.

David Mothe

PS : Pour reprendre l’expression de Gérard : « On a le Bali qu’on mérite », mais je rajouterais : « il y a aussi des expatriés dont on se passerait bien »


Bule atau boulet

 
 
Gérard Luzi a au moins fait un émule avec cette lettre titrée : « Bule atau boulet »…
De l’importance de l’orthographe ! Dans le dernier courrier de la gazette, j’ai lu avec plaisir le témoignage de Gérard Luzi, et ne peux que partager son commentaire sur le Sud de Bali. Mais pour qui vous prenez-vous, les gens dans le Sud ? N’avez-vous pas compris que le temps des colonies était révolu ? Que pour les tamu à Bali (invités, n’est-ce pas une formule élégante ?), la moindre des choses serait de s’intéresser
au pays et à ses habitants, plutôt qu’au seul business ?

Ah que vous semblez bien tristes, parqués dans vos ghettos pour riches ou prétendus tels ! Qu’êtes-vous venus chercher à Bali, sinon jouer aux roitelets au soleil ? Dans vos cours de  bahasa, avez-vous appris d’autres questions à poser que « Harganya berapa ? » Ne vous étonnez pas alors de fausser la relation et de vous faire dépouiller d’une partie de votre « précieux » que vous exhibez de façon aussi voyante.

Savez-vous qu’à force de vous regarder le nombril, vous accumulez des tensions dorsales que même les meilleures masseuses auront du mal à soulager ?

Savez-vous que s’intéresser aux Balinais et à leur culture apporte un bien-être fou, de par leur philosophie de vie ?

Savez-vous que sourire sollicite beaucoup moins de muscles que de faire la gueule ? Au fait, pourquoi être venu à Bali si c’est pour continuer à reproduire ce comportement ?

Un peu de remise en question et de légèreté dans votre attitude transformeront le boulet que vous êtes devenu en bule heureux de s’épanouir dans cette île aux multiples trésors…

Gilles Cocq, bule heureux de vivre le Bali authentique

Pas de champagne pour TF1

Le billet d’humeur de Didier Chekroun du mois dernier intitulé « Pas de champagne pour TF1 » reçoit les louanges de ce lecteur retraité…


Bonjour Didier. Je dois dire que j’ai pleinement apprécié votre lettre ouverte à Mme TF1, tant sur le fond que sur la forme. Les chaines TV et TF1 en particulier, c’est exactement ça : du trash, encore du trash, toujours du trash... ça fait monter l’audience. Ces spécialistes du bidonnage en télé réalités qui se prétendent journalistes ou reporters sont en réalité un ramassis de journaleux avides de « scoops » fabriqués qui vont hypnotiser un troupeau de bovidés.



Malheureusement, cette attitude va dans le sens du poil des bovidés moyens. Les Français ont toujours préférer que le possesseur d’une Rolls redevienne possesseur d’une Twingo comme eux, plutôt que d’espérer réussir et posséder un jour une Rolls comme lui. Ils sont comme ça.

J’ai quitté la France parce que justement j’en avais par dessus la tête (pour être poli...) de toute cette « intelligentsia » qui abrutit jour après jour le troupeau, et pour bien d’autres raisons. J’ai un long passé d’expatrié au Moyen-Orient et j’ai toujours remarqué cette rancœur non exprimée de ceux qui sont restés vis-à-vis de ceux qui sont partis voir ailleurs comment ça se passe. A fortiori quand ils vivent dans des endroits comme Bali.

Maintenant retraité, je suis à nouveau reparti de France pour Bali pour ne plus subir cette médiocrité ambiante dont la TV et TF1 en particulier sont à la fois le miroir et le projecteur. Je ne suis pas vraiment sûr que votre lettre, par son style et sur le fond, soit à la portée intellectuelle de Mme TF1 (ou de sa secrétaire) mais au moins, certains lecteurs l’auront appréciée. C’est l’avantage des lettres ouvertes. Cependant, il y a un point sur lequel je ne suis pas d’accord avec vous, c’est lorsque vous terminez votre lettre par « respectueusement ». Cordialement.

Claude Lant


Bali : peu de résidents étrangers et déjà beaucoup d’intolérance

L’article « Média » d’Eric Buvelot du mois dernier : « Bali : peu de résidents étrangers et déjà beaucoup d’intolérance », reçoit les commentaires suivants…


Article très intéressant. C’est très préjudiciable que des organismes d’une telle importance répandent de telles âneries. Comme vous le dites, il n’y a pas eu de sondages mis en place pour connaître le ressenti des Balinais envers les étrangers (et quand bien même, si ce sondage existait, serait-il authentique...), mais comme vous le laisser entendre, je pense que la majeure partie de la population se dirait peu enthousiaste quand au flux de touristes et aux résidents étrangers. C’est en tout cas ce que je crois, car quand vous demandez à des Balinais ce qu’ils pensent des touristes, s’ils « aiment » bien les touristes, ils répondent toujours oui, mais je pense que lorsqu’ils sont entre eux, dans leur village, en famille ou entre amis, la réponse doit être tout autre. Ce n’est que mon avis. Dans tous les cas, ce qui serait regrettable, ce serait que cette population devienne hostile envers les résidents étrangers, non pas parce qu’ils en subissent directement des conséquences négatives, mais parce qu’ils seraient « manipulés » par leurs élites.




Ben



Très bon article sur un sujet complexe et belle conclusion de l’auteur. Par contre, pour la phrase « notre devoir à nous autre est ...de connaitre nos droits et d’espérer de les savoir respectés en retour », je pense que c’est faux. Ce n’est pas notre devoir d’ESPERER que nos droits soient respectés mais c’est notre devoir d’EXIGER que nos droits soient respectés...

Simon

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar