au sujet d'une agression dans le nord de Bali

En réponse au courrier de J et P de juin dernier qui nous racontaient la sinistre agression dont il ont été victimes dans leur maison du nord de Bali, les conseils un peu sibyllins d’un lecteur qui signe anonymement P…

En réponse à votre courrier ou plutôt j’espère en solution à votre problème, voici quelques conseils d’un jeune vieux de la vieille. Vous devriez engager un jaga malam (gardien de nuit). Il se doit d’être du village ou vous avez construit, maître de famille et d’un certain âge. Vous devez lui acheter une tenue de travail, lui construire un bale (petit lieu à l’abri de la pluie) au coin du jardin, y mettre une cloche de bambou, qu’il fera retentir à intervalles réguliers d’une heure après à peu près ; lui donner une paye correcte sans exagération, car il vous fait garder une prime bonus versé au bout de l’année pour bon service ou le jour de son départ. La plupart du temps lorsqu’il décide de quitter leur employé, il ne prévient pas sauf les voleurs par qu’ils seront commissionnés pour une bonne nuit d’un sommeil profond. Vous devez mettre des relations privilégiées avec lui, le mettre au courant de ce bonus, c’est la carotte, connaître sa famille femme et enfants, petit cadeaux pour eux et son adresse proche si possible. Ce genre de sale histoire étaient fréquentes dans le Bali d’autrefois, ne cédez pas à cette espèce de chante. Logiquement les voleurs sont du village, c’est une façon de se faire de l’argent et d’éloigner les envahisseurs comme nous sommes. Montrez leur que l’on sait s’adapter envers et contre tous. Si par malheur, mes conseils n’ont pas amené leurs fruits, prévoyez le pire, laissez à disposition une belle somme d’argent dans un sac à main prévu à cet effet, assez en évidence, surtout ne sortez pas de votre lit, agitez-vous comme si vous faisiez un cauchemar. Voilà quelques conseils de quelqu’un qui n’aime pas se laisser faire et qui tâche de lutter pacifiquement. PS : Sinon, vous connaissez le dicton « courage, fuyons ! », c’est ce que vous avez fait, chose que je comprend, car il faut du courage pour s’enfuir et tout laisser derrière soi.

P

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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paysage de désolation après le passage des lahar