La réponse de la rédaction...
Bonjour Franck, comme tu as pu le lire dans mon édito, je relaie une info concernant une  affaire qui salit l’image de Bali et des entrepreneurs français d’Indonésie. Je ne te fais pas la morale, l’affaire est entre les mains des juges.



Alors que j’étais encore en vacances en Europe, j’ai reçu des emails de nos lecteurs qui se sont émus de cette affaire. Ils ont tous un avis très tranché sur la question et sur le système que vous avez mis en place, le plus sobre vous qualifie de, je copy-paste « les enfoires », le moins élégant d’  « Encule » (sans accent, désolé), et la plus vindicative a lancé un  « Au bucher Les Escrocs de Bali ! ».



Voilà, je ne pouvais pas ne pas en toucher un mot dans le journal d’autant que vous avez été nos annonceurs, je ne voudrais pas donner à nos lecteurs l’impression que je vous protège même si personne ne sait que vous me devez encore de l’argent.  Quant à faire une enquête sérieuse, en faisant la part des choses, c’est bien au-delà de nos possibilités parce qu’il faudrait que nous puissions accéder à toute ta comptabilité, à tes comptes à Hong Kong et à tout l’historique de Vivalavi. Ca dépasse non seulement nos compétences, la mission de notre modeste journal et je ne vois pas non plus comment tu communiquerais à la presse des infos que tu refuses de donner à tes nombreux investisseurs. Au final, tous les plaignants sont français et l’affaire se plaide en France, nous sommes extérieurs à tout cela en dehors du fait qu’elle nous affecte parce qu’elle rejaillit vraiment sur nous tous et sur notre crédibilité.



C’est une femme qui a écrit ce témoignage que nous avons publié le mois dernier dans le journal, elle l’a fait sous couvert d’anonymat parce qu’elle ne voulait pas que tu la reconnaisses. Tes investisseurs ont peur de s’exprimer à découvert, ils semblent fragiles, c’est sans doute pour ça qu’ils fréquentaient des salons du bien-être où vous les avez recrutés.



C’est pourquoi je t’accorde un droit de réponse mais je ne suis pas persuadé que ça ne déclenche pas une avalanche de réactions.Bien cordialement.



Socrate Georgiades

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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