Une annonce de casting transmise par la société Derchemol pour le tournage d’une série.

 

Après le succès de la rediffusion de la série « L’Ile Fantastique » sur la RTBF en 2012, un remake de cette fameuse série des années 80 est en cours de production. Les premiers épisodes seront tournés à Bali et dans les petites îles de la Sonde (Pulau Moyo  et Pulau Satonda).

Nous recherchons pour le tournage du 17 mai au 24 juin :

-       47 figurantes entre 35 et 50 ans sans implant mammaire (défraiement 150 USD/jour)

-       34 figurants mâles non bronzés et non tatoués entre 18 et 45 ans (défraiement 250 USD/jour)

 

Merci d’adresser votre photo, email et contact téléphonique avant le 8 avril à John Roarke

Email : Roarke@fantasyisland.com

on a le Bali qu'on mérite


Sous le titre « On a le Bali qu’on merite », ce courrier d’un lecteur qui réagit à la fois à la lettre sur l’insécurité à Bali que nous avons publié le mois dernier et au billet « Benesari » de Romain Forsans sur l’état déliquescent de Kuta aujourd’hui.

En lisant dans la Gazette n°106 de mars le courrier d’Anne se plaignant amèrement d’une recrudescence des agressions et cambriolages ainsi que le papier d’humeur « Avocat du Diable à Kuta », il m’est venu irrésistiblement à l’esprit cette pensée de Mao : « Les peuples ont les gouvernants qu’ils méritent », car en paraphrasant cette pensée on pourrait dire aussi : « On a le Bali qu’on mérite ».

Si dans le fameux triangle d’or très prisé, Kuta-Seminyak-Legian, les agressions augmentent, les commerçants sont à la limite de la probité, les cambriolages se multiplient, si les gens ont perdu leur sourire en regardant le fond de leur porte-monnaie et j’en passe, c’est bien parce qu’Anne, comme des millions d’étrangers, subissent l’oukase de la mode selon lequel, hormis ce triangle, il n’est point de Bali, parce que vous avez choisi de rester dans ce petit espace sale, pollué et toujours saturé par les véhicules, parce que vous voulez faire comme les autres en vous agglutinant là où il faut être vu, sans oser voir la réalité en face.

Pourquoi voudriez-vous que les gens du cru se sentent tenus par des règles quand les étrangers n’en respectent aucune, se promènent à moitié nu dans les rues, une bouteille de Bintang dans chaque main, sans se soucier de la pudeur traditionnelle des Balinais et exhibent leur pouvoir d’achat effrontément alors que chez eux ils auraient du mal à boucler le mois. Vous pourriez rétorquer que vous y êtes obligée pour des raisons professionnelles mais là aussi vous avez choisi de venir travailler à Bali en sachant que vous seriez prisonnier de tous les mauvais côtés de cette société en demeurant à Kuta

Vous auriez pu, comme moi, choisir de vivre dans le Bali authentique en faisant simplement un petit effort car dans le village où je réside, je vous affirme qu’il n’y a jamais d’agression, que je ne ferme jamais les portes de ma maison quand je sors, que les commerçants me sourient et me font payer le prix normal et si j’ai oublié mon porte-monnaie me disent de passer payer plus tard mais, évidemment, il n’y a ni discothèque, ni soirées de m’as-tu vu et les plages sont totalement désertes. Ce village s’appelle Pantai Balian et non Kuta Beach ou Legian Beach.
Gérard Luzi
Hélène Le Touzey, la mère de Michaël Blanc, ce Français incarcéré en Indonésie depuis fin 1999 pour trafic de stupéfiants, adresse ce message de remerciement à tous les gens qui les ont aidés et soutenus pendant toutes ces années difficiles. Nous avions prévu de publier ce message en février, dans la foulée de la libération conditionnelle de Michaël, malheureusement le texte nous est parvenu juste après le bouclage. Nous le publions ce mois-ci.


Après plus de 14 années d’enfermement, Michaël a obtenu une libération conditionnelle. Quel bonheur et quel soulagement ! Michaël peut maintenant vivre. Nous n’avons pas été seuls. Beaucoup de personnes indonésiennes et françaises nous ont soutenus pendant toutes ces longues démarches et les moments de découragement. Citer tout le monde est une tâche ardue. Il faudrait la Gazette entière ! Nous avons rencontré beaucoup de compréhension et de soutien. Une vraie famille.


Michaël, ainsi que toute notre famille, vous remercions tous infiniment et vous sommes sincèrement, très reconnaissants. Merci.

Hélène Le Touzey

Les problèmes d’insécurité sont de plus en plus fréquents à Bali, nous ne pouvons le nier. Voici le témoignage d’une lectrice qui interpelle le journal sur les conseils qu’il donne en la matière, des conseils qu’elle estime inadéquats à la situation actuelle…



Bonjour à toute l’équipe, je ne sais pas si ce genre de choses se fait, mais j’aimerais vous suggérer d’aborder un sujet pour la Gazette. Je vis à Bali depuis 4 ans (Denpasar puis Sanur) et plus ça va et moins je me sens en sécurité. Je ne sais pas si c’est un sentiment partagé par beaucoup mais en tout cas, depuis 1 an, les épisodes malheureux autour de moi se répètent. J’ai trouvé un article sur Internet datant de 2011 où vous disiez : « Les agressions de touristes à Bali et en Indonésie sont rarissimes, pour ainsi dire inexistantes. C’est un pays très sûr où l’on peut sortir à toute heure du jour et de la nuit sans encombre. A noter aussi que les motos et mobylettes ne sont pas pourvues d’antivol pour la bonne raison qu’il n’y a pas de vol. On note cependant quelques cambriolages. »

Et c’était mon discours aussi jusqu’à présent, mais ça ne l’est plus. En moins d’un an, à 3 reprises des gens se sont introduits chez moi (alors que j’étais présente), et à 6 reprises des gens de mon entourage se sont fait voler leur sac à main à moto (1 Indonésienne, 5 Françaises, toujours seules). Quand on voit l’action de la police suite au dépôt de plainte… mis à part vous demander 50 000 rp et vous draguer au passage… rien n’est fait. Donc, on ne déclare même plus, on se dit que ça ne sert à rien. 

On m’avait conseillé de porter mon sac en bandoulière pour décourager les voleurs. Cela semblait une bonne idée, sauf qu’une amie à moi s’est fait trainer sur le bitume sur plusieurs mètres pas plus tard qu’avant hier (d’où mon email,  je pense être encore choquée). Donc je me dis qu’il vaut
peut-être mieux le porter sur l’épaule et je préfère que seul mon sac s’envole et non ma peau (ou pire) en plus. Pour l’instant, je ne me sens en sécurité qu’à l’arrière de mon copain car je me dis que les voleurs n’oseraient pas attaquer une femme avec un homme, de surcroit un homme Indonésien, mais peut-être suis je seulement naïve.

Savez-vous s’il existe un moyen de faire remonter ces informations afin d’espérer une action quelconque ? Existe-t-il une association qui tente de sensibiliser le gouvernement et les autorités locales à ces questions ? Je pose la question avec peu d’espoir d’une réponse, je vous avouerais…

La police s’en moque a priori, le banjar de mon quartier n’a pas l’air très réceptif non plus. Donc je me dis que si vous en parlez dans la Gazette, ça peut sensibiliser les gens à faire plus attention et donner des astuces ou conseils. Merci pour vos commentaires. Bonne journée.



Anne



La réponse de la rédaction…


Bonjour Anne, merci pour votre message. C’est vrai que ma fiche sur la sécurité date un peu, les choses changent à Bali. Je rechigne un peu à la mettre à jour parce qu’il est difficile d’admettre que le niveau de sécurité s’est dégradé, on aime se complaire dans l’idée qu’on vit à Bali loin des maux des pays développés.

Je me sens bien désolé pour votre amie victime de cette agression, j’espère qu’elle n’est pas trop gravement blessée.  Oui, il y a de plus en plus de vols à l’arraché à deux-roues avec parfois pour conséquence des chutes assez graves des victimes. Les voleurs passent un très mauvais quart d’heure quand ils se font attraper, il semble qu’il n’y ait jamais de procès… surtout quand ils viennent des îles avoisinantes.

Le conseil qui est donné aux femmes à Bali, surtout sur la zone de Kuta, c’est d’enfermer leur sac sous la selle de leur deux-roues. Quand on se fait agresser, c’est nécessaire d’aller en faire état auprès de la police, pas vraiment parce qu’ils vont se mettre aux trousses des détrousseurs mais parce que ça va entrer dans les statistiques de délinquance et ça leur permettra d’avoir des moyens supplémentaires pour lutter contre ces voleurs. C’est le sens du discours que nous avait tenu un policier en février 2013  lors d’une réunion au restaurant Métis sur ce sujet intitulée « Crimsafe Information Evening ». Un intervenant en arts martiaux et auto-défense rappelait l’importance de ne pas chercher à lutter contre l’agresseur, jamais. Enfin, c’est une Australienne, policière à la retraite, qui était à l’origine de cet événement, c’est elle qui anime et compile les témoignages recueillis sur  la page « Mugged in Bali » de Facebook. Je vous invite à y témoigner vous aussi ainsi que votre amie.

Concernant les cambriolages et autres agressions dans les maisons, il suffit d’observer les villages traditionnels balinais pour comprendre que les habitants de l’île se prémunissent contre les agressions en vivant de manière très regroupée. En cas de pépin, il suffit de taper quelques coups sur le kulkul et tout le monde sort avec sa sabit à la poursuite du voleur. Avec la dispersion de l’habitat comme on l’observe par exemple sur la zone de Canggu, les étrangers s’exposent dans leurs maisons isolées, c’est un peu l’occasion qui fait le larron. Il faut tâcher de vivre dans des gang plutôt que dans une maison isolée avec vue imprenable sur les rizières et accès direct pour voleurs de tout poil. J’ai remarqué à la réunion de l’an dernier qu’il y avait une majorité de nouveaux arrivants, plutôt aisés, plus très jeunes et ne parlant pas du tout l’indonésien. Ils ne connaissent pas du tout les us et coutumes de Bali et sont donc plus exposés que toutes les autres catégories de population aux agressions et autres indélicatesses.

Les banjar ne sont pas très réceptifs à ces problèmes. On croyait jusqu’à présent que les voleurs ne se recrutaient que dans les îles voisines mais on découvre avec effarement que les plus gros coups sont le fait d’habitants de l’île qui croient certainement à leur impunité. On m’a rapporté cette semaine qu’un couple de touristes chinois avait été détroussé sur les bords de la rivière Ayung par des jeunes du coin…  Eh oui, tout change à Bali même si on est encore bien loin du niveau d’insécurité qui règne même simplement dans les petites villes françaises. Voilà, j’espère que mes commentaires à votre courrier vous apporteront un peu d’aide. Bien cordialement,



Socrate Georgiades

Une réaction au billet « Benesari » de Romain Forsans du mois dernier sur les étrangers résidant à Bali qui aiment rouler sans casque à moto.



Cher Romain, que de véhémence dans cet article corrosif que tu dédicaces aux nombreux inconscients qui osent braver les dangers des routes balinaises en pétaradant sur leur deux-roues sans casque. Loin de moi la volonté de vouloir remettre en question l’idée de fond qui est l’inconscience d’une telle pratique, je note que tu passes complètement à côté de la raison principale qui pousse certains de nos congénères à préférer l’inconfort et le danger de la vitesse les cheveux dans le vent : ce que nos amis anglo-saxons qualifient de « lifestyle ».



Qui ne s’est jamais laissé emporter par cette sensation de liberté que peut provoquer une conduite sans casque, avec son effet à la fois grisant et décontractant ? Rajoutons une clope au bec et une paire de fausses Ray-Ban et certains se prendront déjà pour James Dean ou pire, Johnny Halliday. Naturellement, ils auront l’impression d’être perçus comme tels, renforçant ainsi leur impression d’appartenir à « l’élite » des gens libres, rebelles et décontractés.



On vient souvent à Bali pour se la couler douce et pour certains, il est important que cela se transmette aussi dans l’attitude et l’image renvoyée. Ni éphèbe, ni fataliste, la plupart de ces spécimens mettant ainsi inutilement leur vie en danger relèvent donc plus du bobo, avide d’afficher une nonchalance propre à la vie sous les cocotiers. Comme nous le regrettons tous les deux, cela se fait en dépit du bon sens et au détriment des règles les plus élémentaires de sécurité. Malheureusement, les statistiques locales de « l’insécurité routière » et les faits divers ne manqueront pas de nous le rappeler.



Tu nous as habitué à plus de pertinence et, comme sur le terrain de foot après une lourde chute maladroite, une mauvaise passe ou un tir qui y ressemble, tu pourras compter sur nos encouragements : « Allez Romain! C’est pas grave ! » A très bientôt!



Benjamin Casteillo

En écho à notre cover-story sur le ramassage des déchets initié par les guides francophones de Bali, cette autre initiative de la fondation Anak, dans son fief de Pakisan, relatée par une donatrice et membre active de cette association créée par Christine Grosso. Les lecteurs de la Gazette sont familiers du travail d’Anak Bali puisque le journal rend compte de ses activités depuis plusieurs années.


Je me permets de vous faire un rapport sur la cérémonie balinaise ayant précédé les premiers pas du nouveau projet « Pakisan propre ensemble ». Des poubelles publiques installées, ramassées et triées, un beau camion rouge, un recyclage organisé des déchets, éduquer grands et petits pour fabriquer un compost naturel avec les déchets organiques et intéresser tous les villageois, enfants, grands et petits, parents et anciens, école et chefs de village, à cette magnifique initiative d’Anak Bali.




Les enfants sont en effet les premiers à éduquer et ce sont eux qui éduqueront leurs ainés, sans aucun doute ! Le programme d’Anak est ambitieux : faire de Pakisan le premier village propre de Bali ! Un exemple pour tous ! Quel plaisir ce sera
de disséminer cet exemple dans tout Bali très
prochainement ! Un an doit suffire pour essaimer cette belle initiative à succès ! Pour nous, nos enfants, notre planète, pour la beauté de Bali et conserver son titre d’île
magnifique ! Car, que faire d’un joyau comme Bali, l’île des dieux alors qu’elle est envahie, infestée de plastiques et de déchets en tous genres et en tous lieux, sur terre comme sur mer ! Tellement dommage ! Il est possible d’y remédier avec une action d’envergure ! Et Anakbali.org à Pakisan vient de donner le coup d’envoi. Bravo ! 



Le vendredi 31 janvier, 9h à Pakisan, au centre de la yayasan… Tout le monde est prêt ! Le président balinais de la fondation Anak, Nyoman, m’accueille, la très belle présidente espagnole Griselda (une icône !) et son époux Julio, toute les équipes Anak d’Ubud, d’Amed, de Singaraja sont présentes, le village aussi, ses représentants et chefs de village qui à leur tour me sont présentés. Toutes ces dames qui ont préparé les offrandes et un babi guling. […]. Enfin les offrandes autour du camion et ce petit cochon croquignolet et croustillant sera dévoré en un temps record par les nombreux invités et enfants présents.



10h30. […]. Les premières prières commencent avec les maitres de cérémonie, puis  le holy man arrive assisté d’une dame du village au visage de bonté, ils entourent le camion et les petits temples de la yayasan. Puis les chants des hommes, puis le  discours du président Nyoman, les présentations des présidents de France (Christian Ratoret, co-fondateur avec « mama » Christine Grosso, retenue en Europe, qu’on appelle « papa » Christian),  d’Espagne (Griselda)  et de Nelly  (moi qui vous écris), l’heureuse donatrice ! […]. Sur les tee-shirts orange que nous portons tous, pour la partie haute, avec sarongs traditionnels et ceintures jaunes pour les dames, et les deux sarongs superposés pour les hommes, il est écrit : « Ensemble, Pakisan devient vert ». Si ce n’est pas nous qui le faisons, qui le fera ?



Et je propose d’emmener toute la troupe faire le premier ramassage de toute la rue, de la route principale (facile, il n’y en a qu’une !). Ramasser symboliquement et effectivement les plastiques. Tous le feront avec joie, parfois déguisée. Quelques photos  pour vous donner envie de participer à Anak Bali comme moi et les déjà 200 membres conteurs de cette remarquable petite fondation qui abrite, accueille, aide, éduque, loge, nourrit lorsque nécessaire, remplace père ou mère ou les deux parfois, pour  230 enfants à ce jour. Le tout récent pensionnat de Singaraja abrite déjà 35 teenagers, tous aux bons résultats scolaires et au grand sourire. Même avec le minimum et orphelins ! Une leçon d’humilité et de courage pour nous les nantis ! 



Je souhaite un grand succès à « Anak Pakisan propre » ! Je suis sûre que le modèle en place suscite déjà des envieux ! Venez nombreux, le modèle Pakisan est à dupliquer avec joie !  Pour votre village aussi ! 



Nelly Grosjean

Comme tous les Français enregistrés, nous avons reçu ce courriel de l’ambassade de France pour la nouvelle année. Nous le publions à toutes fins utiles pour ceux qui n’en ont pas eu connaissance…




Chers compatriotes,

La section consulaire de l’ambassade de France à Jakarta vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2014. Vous trouverez ci-dessous les actualités importantes relatives à la communauté française en ce début d’année :



Les horaires du consulat changent à compter du 1er février :

Le service des Français sera ouvert de 8h30 à 12h30 tous les jours sauf le mercredi où les Français seront désormais reçus l’après-midi, de 13h30 à 17h00, sans rendez-vous.



L’année 2014 sera une année électorale ! Les élections des députés au Parlement européen et les élections des conseillers consulaires auront lieu en Indonésie le dimanche 25 mai 2014. Des bureaux de vote seront ouverts à Jakarta et Bali. Tous les renseignements nécessaires pour voter seront mis en ligne prochainement sur le site du ministère : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/voter-a-l-etranger-20721/



Pour la communauté française de Bali, les tournées consulaires de recueil des demandes de passeports auront désormais lieu de manière fixe quatre fois par an, en mars, juin, septembre et décembre. Vous serez informés des dates exactes par courrier électronique ou via notre site internet que nous vous invitons à consulter régulièrement. Des tournées supplémentaires pourront être organisées de façon ponctuelle.



Merci de noter que les demandes de passeports biométriques pour mineurs de moins de 12 ans doivent désormais être déposées par un titulaire de l’autorité parentale en personne au consulat ou lors d’une tournée consulaire. Les dossiers ne peuvent plus être transmis par nos agences consulaires.



Comme tous les ans, n’oubliez pas de consulter le plan de sécurité de l’ambassade. http://www.ambafrance-id.org/Guide-de-Securite

Si vous habitez à Jakarta, un réseau d’îlotage existe : il est important de connaître son chef d’îlot en cas de crise. Le système d’îlotage sera mis en place très prochainement à Bali : nous vous tiendrons informés par courriel et via le site de l’ambassade.



Un nouvel agent a été recruté au service des passeports, Mme Mini Riandini. Nous lui souhaitons la bienvenue ! L’organigramme du service consulaire est désormais le suivant :
- M. Pierre-Antoine Gounand, consul
- Mme Marina Lancelin, adjointe du consul, service des affaires sociales et de la nationalité
- Mme Cempaka Siata, service de l’état-civil et du notariat
- M. Sukamto Pardi, service des inscriptions consulaires et des légalisations
- Mme Mini Riandini, service des passeports
- Mme Lamia Elasri, service des élections
- M. Jean-Michel Rauch, responsable du service des visas
- Mme Anitha Ragounath, responsable adjointe du service des visas
- Mmes Dewi Danawati, Natalia Rika, Setyorini, Muninta Lestari , service des visas


Toute la section consulaire vous souhaite une nouvelle fois une heureuse année 2014 !



 

Menara BCA – 40ème étage,

Jl. M. H. Thamrin n°1 Jakarta Pusat 10310

Tél. : (62-21) 23 55 76 00

Fax : (62-21) 23 55 76 02

Courriel : contact@ambafrance-id.org

Au sujet de l’îlotage, voici le dernier message de l’ambassade...

Chers compatriotes,



Une réunion d’information sera organisée par l’ambassade de France le vendredi 7 février à 17h00 à l’école française de Bali en présence du Premier Conseiller.

Cette réunion aura pour objet de présenter à la communauté française le plan de sécurité de l’ambassade de France et les élections consulaires et européennes qui auront lieu le 25 mai prochain.

La réunion sera suivie d’un cocktail offert par l’ambassade.

Si vous souhaitez participer nous vous remercions de vous inscrire avant le 1er février :

Par courriel : consul@dps.centrin.net.id

Par téléphone : 62 361 4730834

Un lecteur de Kalimantan fait appel à notre contributrice de la rubrique Education pour se forger une opinion sur la question des jeux en ligne dont ses enfants sont particulièrement friands…
Bonjour La Gazette de Bali, Je m’excuse d’abord. Je suis des Pays-Bas et mon français n’est pas 100%. J’espère que tout est compréhensible. J’essaye de toujours obtenir La Gazette, mon journal favori ici. J’ai une question à Lidia Olivieri. J’aime bien vos articles dans La Gazette de Bali. Aussi le dernier article sur la liberté des enfants. Quant à ça, je voudrais demander votre opinion sur un problème que nous rencontrons. Nous, deux gosses
(7 et 12 ans), ma femme indonésienne et moi de la Hollande, on vit dans la campagne à coté d’une grande ville à Kalimantan. Beaucoup d’espaces verts. On essaye de laisser les enfants très libres. Au début, ils jouaient encore avec les copains dehors mais de plus en plus de warnet s’ouvrent de plus en plus près et leurs copains y vont. Alors eux aussi.


Aujourd’hui, ils vont très, très souvent au warnet pour jouer à des jeux sur ordinateur. Même s’ils n’ont pas d’argent, ils y vont pour regarder les autres (ils ont de l’argent pour aller à l’école pour acheter quelque chose à boire ou à manger. On n’aime pas ça non plus à cause de la qualité de ce qui est vendu mais tous les copains le font alors... Ce n’est pas qu’ils n’ont pas d’ordinateur. On en a un chez nous spécialement pour eux. On écoute, regarde, chante, quant à moi, déjà suffisamment avec cet appareil. Ils ont aussi des bouquins mais l’ordinateur est en train de lentement manger tout leur temps (comme chez les adultes).

Mais le problème, c’est que les games sont beaucoup plus intéressant pour eux. Tuer, vous les connaissez, seru! Ils parlent de zombies, d’assassins, de Zorro, etc. On peut les empêcher d’y aller, mais pas tout le temps, on le fait déjà beaucoup (trop ?) avec tous ces dangers sucrés. Liberté ok, mais comment avec les dangers ? Merci d’avance pour votre réponse.

Hubert Neys.

 

La réponse de Lidia Olivieri…
 
Bonjour Hubert. Je tiens avant tout à vous remercier pour votre intérêt pour la Gazette. Quel plaisir de savoir que mes bafouilles sont lues jusqu’à Kalimantan, qui plus est par un lecteur hollandais francophone !

Vos enfants ont bien de la chance de vivre proches de la nature, ils ne le savent pas encore parce qu’ils pensent que c’est ainsi pour tous les enfants, mais un jour ils se rendront compte et se souviendront de leur enfance avec plaisir. Ce jour-là, ils vous remercieront. En ce qui concerne votre courrier, il y a une double dynamique dans cette attraction que les warnet ont sur vos enfants.

Il faut d’abord comprendre le contexte culturel dans lequel vos enfants grandissent. Les humains sont des êtres sociaux et vos enfants ont forcément envie d’être avec leurs copains. Je suppose qu’ils ont majoritairement des amis indonésiens. Je ne connais pas la vie et les habitudes des gens de Kalimantan, mais ici, à Bali, pour un adulte balinais qui a grandi dans les rizières que ses parents labouraient, être en contact avec la nature n’est pas forcément un must mais plutôt une fatalité que toute famille de paysans subissait jusqu’à il y a peu. Les warnet qui fleurissent représentent une des formes du progrès que cet adulte voudrait pouvoir offrir à ses enfants, comme les sodas, les chips, le scooter et le lecteur de DVD. Le nombre faisant la force, si la plupart des copains de vos enfants grandissent au sein de familles qui ne prônent pas le plaisir de courir dans les bois, il y a des chances qu’ils se retrouvent tous au warnet du coin à titiller les manettes. Expliquez donc clairement et inlassablement à vos enfants pourquoi vous aimez la nature, pourquoi la vue des arbres et des oiseaux vous rend heureux… Organisez des marches en famille dans la forêt, des pique-niques avec les copains. Ils continueront peut-être à aller retrouver leurs copains dans les warnet, mais ces moments de plaisir dans la nature auront un effet positif sur leur vision du monde.

Il faut considérer ensuite l’attraction quasi hypnotique exercée par les jeux vidéo sur nos enfants. J’ai lu il y a peu que les gadgets électroniques comme les Smartphones et les jeux vidéo excitent les neurones des mêmes régions du cerveau que la présence d’un être aimé !!! C’est vous dire ! Cette attraction est sans fin. Sans limites précises, les enfants et ados peuvent passer des heures et des heures devant leurs écrans, plongés dans un monde sans frontière précise entre la réalité et la fiction. Or, « le cerveau devient ce qu’il fait ». Les connections neuroniques les plus utilisées, à long terme, transforment la morphologie du cerveau. En d’autres termes, nous devenons ce que nous faisons le plus. Imaginez dans ces conditions, l’impact d’un jeu vidéo dans lequel votre enfant passe des heures à tuer pour obtenir en retour des femmes nues (je n’invente rien !)

Il est important de ne pas faire croire à vos enfants que leur désir de jouer à ces jeux est mauvais. Il faut plutôt leur apprendre à canaliser ce désir, à savoir le contrôler, à s’auto-discipliner. Dans un premier temps, il vous faut poser des limites : combien de fois par semaine ils ont le droit d’aller au warnet et combien de temps ils peuvent y rester. Ce, afin qu’ils puissent redécouvrir le plaisir de faire autre chose. Ensuite, discutez ensemble afin qu’ils puissent déterminer ce qui leur fait du bien et ce qui leur semble mauvais dans leurs habitudes (ce qui les énerve, les agite, les calme, leur donne du plaisir…) afin qu’ils apprennent peu à peu à cartographier leurs habitudes, à orienter leurs désirs et à faire des choix. J’ai assisté à un workshop de Sharon Maxwell, une psychologue américaine qui travaille essentiellement sur la façon d’aider nos enfants à vivre en accord avec les valeurs familiales malgré les nouvelles technologies, et elle avait terminé sa séance de travail avec une très belle phrase : « l’enfant est le jardinier de son propre cerveau. » A nous de lui donner les bons outils pour jardiner en toute sérénité.

J’espère Hubert que cette réponse vous apporte des solutions. Je vous souhaite une excellente année 2014, ainsi qu’à votre épouse et à vos deux bambins.

Lidia Olivieri

Histoire d’un petit larcin ordinaire sur le parking d’un fast-food de Denpasar…



Bonjour, juste une petite info sur le vol de mon casque sur Denpasar le 14 novembre. Ce jour-là, je me suis rendu vers 7h30 sur le McDonalds (jalan Nangka) de Denpasar. Prudent de nature, j`attache mon casque sous le siège de mon scooter (à l`endroit prévu à cet effet) et verrouille ma selle. Je rentre et m`installe prendre un café. 10 mn plus tard, 2 jeunes garçons (environ 15 ans) sans casque sur leurs têtes respectives, se garent à côté de mon scooter. En toute tranquillité, le passager arrière descend et disloque le siège en volant le casque, les deux comparses démarrent en trombe aussitôt en éclatant de rire... Le personnel présent se contente de faire un « ohooooooh ». Bien sûr, les 2 auteurs des faits ont disparu à la vitesse éclair dans le flot de circulation. Le manager du McDonalds présent me propose de visionner les vidéos de surveillance, on voit très bien les deux voleurs opérer et s’enfuir. On me fait comprendre que cela est courant sur le parking et assez récurent, bon... Je venais d`acheter le casque il y a une semaine 360 000 rp. Le personnel n’a envers moi qu’un fou rire mal dissimulé et « j’ose entendre » que pour un « bule », cela n`est pas très grave, car nous avons de l`argent. Merci de l`info, je repars sans casque, une boule au ventre, en espérant de ne pas prendre un PV par la police. Chers lecteurs, soyez prudents.



E.C, Denpasar

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar