Solen est une jeune Anglaise de 20 ans. Elle vit avec sa famille à Bali depuis plusieurs années. Elle aussi a été victime d’agressions, deux fois en six mois il y a maintenant deux ans, alors qu’elle rentrait chez elle à Berawa. Elle témoigne.
Un samedi soir, vers 1h du matin, je rentrais à la maison avec mon frère. Nous avons décidé d’emprunter la route de Batu Belig. Je roulais devant lui et un homme me suivait. Il était très près de moi, mais je ne me suis pas inquiétée. Arrivée à une intersection, l’homme m’a doublée et s’est emparé de mon sac que j’avais déposé entre mes jambes. J’ai alors crié et tenté de le poursuivre. Arrivée à Desa Seni, je me suis adressée à la sécurité. Un homme est alors monté sur son scooter pendant qu’un autre prévenait la sécurité de Canggu par talkie-walkie. C’est un chauffeur de taxi interpelé par l’annonce radio qui a barré la route au voleur et l’a empêché d’aller plus loin. Quand je suis arrivée avec le scooter de mon frère sur les lieux, l’homme avait laissé sa moto et disparu. Une dizaine de personnes du banjar sont alors arrivées, puis d’autres encore. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Nous avons finalement retrouvé mon sac dans la rizière. Stressée par l’agression et par l’agitation autour de moi, je suis rentrée chez moi. C’est le lundi matin, en classe, que j’ai appris par un ami indonésien qui vit près de chez moi, que tous les habitants du village avaient rejoint le banjar pour chercher l’homme. Ils avaient fini par le trouver caché dans les rizières avant de l’abattre. Le même jour, la police m’a appelée afin que je décrive mon agresseur. Ils m’ont expliqué que «  le vol est intolérable » et que c’est pour ça qu’ils l’avaient puni. Ils m’ont ensuite demandé de payer. Je ne sais plus combien… 300 000 ou 400 000 Rp, je crois. J’ai été vraiment choquée de savoir qu’on avait tué cette personne. Pour un sac ? C’était disproportionné. Six mois plus tard, j’ai été attaquée au même endroit mais par deux hommes cette fois-ci. J’ai cru qu’on allait me violer, me tuer, j’étais seule dans le noir. Un peu avant cette nuit-là, j’avais fait une halte pour acheter des cigarettes dans un MiniMart. Deux garçons ont regardé attentivement mon scooter et ont passé un coup de fil. J’ai compris que quelque chose de bizarre se tramait mais j’ai malgré tout repris la route. Les deux agresseurs sont d’ailleurs arrivés devant moi. L’un m’a frappée et je suis tombée. Il s’est allongé sur moi, m’a collé le visage contre le sol et après plusieurs tentatives, a arraché mon sac, avant de filer. Traumatisée par la mort de mon premier agresseur, j’ai décidé de ne pas appeler la police. Depuis, avec mes amis, nous sommes toujours rentrés par les routes éclairées et à plusieurs… Mais aujourd’hui, après la mort de Kim, on a compris que ce n’était pas suffisant. Même si les filles mettent leur sac dans le coffre, les agresseurs n’hésitent plus à les faire tomber pour récupérer leurs affaires. Nous, on prendra désormais la voiture…


Solen
Anne Montion, première visée par les commentaires de Gérard Luzi que nous avions publiés en avril dernier sur les agressions de plus en plus nombreuses de femmes seules à moto, a déjà répondu le mois dernier. Là, c’est un autre lecteur qui déplore ce courrier où il était expliqué que les Occidentaux de Bali n’avaient que ce qu’ils méritent…
Bonjour à vous tous. Je lis toujours avec beaucoup de plaisir la gazette de Bali et je dois avouer que j’adore le côté « polémique » que peut engendrer certains articles. Je connais Bali depuis 10 ans et je suis un nouvel expatrié, j’avais pensé trouver, à Bali, une sorte d’esprit de famille à la française, genre le village des irréductibles gaulois, mais à la lecture du courrier de Gérard Luzi, je ne peux que réagir. Si le sujet était : « les expatriés se plaignent qu’il y a trop de bruit » ou « être mal reçu dans les restaurants », on pourrait comprendre, mais là c’est juste de la misogynie et une leçon de morale que l’on a déjà lue cent fois dans les colonnes de la gazette.


Les faits : Anne, une femme donc, se plaint d’une recrudescence de la violence et de l’insécurité qu’elle perçoit. Elle vit à Sanur, à travers son expérience et celle des ces amies, elle exprime son désarroi, elle pose des questions légitimes et soulève une distorsion entre ce que peut écrire la gazette de Bali en 2011 et ce qui se passe en 2014.

Même si la réponse de Socrate ne me satisfait pas totalement, on y trouve tout de même un certain respect et une remise en question, mais la réponse de Gérard Luzi est juste hallucinante, en résumé : si vous ne voulez pas vous faire attaquer, il ne faut pas choisir des endroits « touristiques » pour s’y installer, ma bonne dame, comme des « millions » d’autres étrangers. Avec une phrase d’une stupidité sans nom :

«  Pourquoi voudriez-vous que les gens du cru se sentent tenus par des règles quand les étrangers n’en respectent aucune… » Euhhh, voyons voir… peut-être par ce que cela montrerait qu’ils sont plus intelligents que les « millions » d’étrangers qui effectivement, ont parfois des attitudes irresponsables, outrancières ou impudiques…

Cette réaction me fait penser à ces hommes qui, quand une femme se fait violer répondent : « elle n’avait qu’à pas s’habiller comme ça », d’où l’expression typiquement masculine : « c’est un appel au viol ». Le problème n’est pas de savoir « qui habite où » et même d’ailleurs comment vivent les Balinais, mais juste de répondre à un appel au secours, à un cri d’alerte d’une femme qui ne se sent pas en sécurité.

Nous, le sexe fort, le réservoir à testostérone, le mâle Alpha, devrions nous peut-être nous mettre un peu plus à la place des femmes, ne pas les désigner comme coupables, comme l’écrit Gérard, mais bien comme victimes et les défendre quand elles nous le demandent au lieu de donner des leçons d’adaptation à la vie balinaise dont, personnellement, je me fous royalement dans cette situation précise.

Il ne s’agit pas là uniquement du problème d’Anne, Gérard, mais de dizaines de femmes qui ont déjà connu ce traumatisme, qui ont peur de prendre leur scooter et il ne s’agit pas du problème d’une femme expatriée, Gérard, mais de femmes de toutes nationalités, y compris des Indonésiennes, qui finissent à l’hôpital car ces criminels ne se contentent pas de voler un sac mais font également tomber la conductrice et la finissent à coup de bouteille de bière ou de batte de baseball. Je fabule ? Mon amie s’est faite agresser, à scooter, sur Sanur, il y a de cela deux semaines par deux Indonésiens qui lui on volé son sac et essayé de la faire tomber, et en parlant autour de nous (et oui, il faut aussi s’intéresser aux autres), ce sont des dizaines de femmes balinaises qui ont connu la même expérience et, pour beaucoup, terminé à l’hôpital. Pour conclure, il y a seulement quelques jours, Valéria, maman du petit Marlon a été agressée et, à ce jour, est dans un état critique. Son mari appréciera certainement votre pertinente analyse de comptoir.

Il est peut-être temps de sortir du Bali authentique et de se préoccuper des autres, de la vie en « ville » car un jour ou l’autre cela arrivera à la campagne. La question n’est pas de savoir si les femmes sont coupables, si elles le méritent mais : comment faisons nous pour mettre un terme à cette situation ?


Bali n’est pas en cause, les Balinais non plus, mais une poignée d’individus nous menace, toutes nationalités confondues, et il est temps de réagir, tous ensemble, Indonésiens et expatriés, ensuite nous pourrons polémiquer sur le plaisir de vivre la porte ouverte et les joies de partager la vie balinaise.

David Mothe

PS : Pour reprendre l’expression de Gérard : « On a le Bali qu’on mérite », mais je rajouterais : « il y a aussi des expatriés dont on se passerait bien »


Bule atau boulet

 
 
Gérard Luzi a au moins fait un émule avec cette lettre titrée : « Bule atau boulet »…
De l’importance de l’orthographe ! Dans le dernier courrier de la gazette, j’ai lu avec plaisir le témoignage de Gérard Luzi, et ne peux que partager son commentaire sur le Sud de Bali. Mais pour qui vous prenez-vous, les gens dans le Sud ? N’avez-vous pas compris que le temps des colonies était révolu ? Que pour les tamu à Bali (invités, n’est-ce pas une formule élégante ?), la moindre des choses serait de s’intéresser
au pays et à ses habitants, plutôt qu’au seul business ?

Ah que vous semblez bien tristes, parqués dans vos ghettos pour riches ou prétendus tels ! Qu’êtes-vous venus chercher à Bali, sinon jouer aux roitelets au soleil ? Dans vos cours de  bahasa, avez-vous appris d’autres questions à poser que « Harganya berapa ? » Ne vous étonnez pas alors de fausser la relation et de vous faire dépouiller d’une partie de votre « précieux » que vous exhibez de façon aussi voyante.

Savez-vous qu’à force de vous regarder le nombril, vous accumulez des tensions dorsales que même les meilleures masseuses auront du mal à soulager ?

Savez-vous que s’intéresser aux Balinais et à leur culture apporte un bien-être fou, de par leur philosophie de vie ?

Savez-vous que sourire sollicite beaucoup moins de muscles que de faire la gueule ? Au fait, pourquoi être venu à Bali si c’est pour continuer à reproduire ce comportement ?

Un peu de remise en question et de légèreté dans votre attitude transformeront le boulet que vous êtes devenu en bule heureux de s’épanouir dans cette île aux multiples trésors…

Gilles Cocq, bule heureux de vivre le Bali authentique

Pas de champagne pour TF1

Le billet d’humeur de Didier Chekroun du mois dernier intitulé « Pas de champagne pour TF1 » reçoit les louanges de ce lecteur retraité…


Bonjour Didier. Je dois dire que j’ai pleinement apprécié votre lettre ouverte à Mme TF1, tant sur le fond que sur la forme. Les chaines TV et TF1 en particulier, c’est exactement ça : du trash, encore du trash, toujours du trash... ça fait monter l’audience. Ces spécialistes du bidonnage en télé réalités qui se prétendent journalistes ou reporters sont en réalité un ramassis de journaleux avides de « scoops » fabriqués qui vont hypnotiser un troupeau de bovidés.



Malheureusement, cette attitude va dans le sens du poil des bovidés moyens. Les Français ont toujours préférer que le possesseur d’une Rolls redevienne possesseur d’une Twingo comme eux, plutôt que d’espérer réussir et posséder un jour une Rolls comme lui. Ils sont comme ça.

J’ai quitté la France parce que justement j’en avais par dessus la tête (pour être poli...) de toute cette « intelligentsia » qui abrutit jour après jour le troupeau, et pour bien d’autres raisons. J’ai un long passé d’expatrié au Moyen-Orient et j’ai toujours remarqué cette rancœur non exprimée de ceux qui sont restés vis-à-vis de ceux qui sont partis voir ailleurs comment ça se passe. A fortiori quand ils vivent dans des endroits comme Bali.

Maintenant retraité, je suis à nouveau reparti de France pour Bali pour ne plus subir cette médiocrité ambiante dont la TV et TF1 en particulier sont à la fois le miroir et le projecteur. Je ne suis pas vraiment sûr que votre lettre, par son style et sur le fond, soit à la portée intellectuelle de Mme TF1 (ou de sa secrétaire) mais au moins, certains lecteurs l’auront appréciée. C’est l’avantage des lettres ouvertes. Cependant, il y a un point sur lequel je ne suis pas d’accord avec vous, c’est lorsque vous terminez votre lettre par « respectueusement ». Cordialement.

Claude Lant


Bali : peu de résidents étrangers et déjà beaucoup d’intolérance

L’article « Média » d’Eric Buvelot du mois dernier : « Bali : peu de résidents étrangers et déjà beaucoup d’intolérance », reçoit les commentaires suivants…


Article très intéressant. C’est très préjudiciable que des organismes d’une telle importance répandent de telles âneries. Comme vous le dites, il n’y a pas eu de sondages mis en place pour connaître le ressenti des Balinais envers les étrangers (et quand bien même, si ce sondage existait, serait-il authentique...), mais comme vous le laisser entendre, je pense que la majeure partie de la population se dirait peu enthousiaste quand au flux de touristes et aux résidents étrangers. C’est en tout cas ce que je crois, car quand vous demandez à des Balinais ce qu’ils pensent des touristes, s’ils « aiment » bien les touristes, ils répondent toujours oui, mais je pense que lorsqu’ils sont entre eux, dans leur village, en famille ou entre amis, la réponse doit être tout autre. Ce n’est que mon avis. Dans tous les cas, ce qui serait regrettable, ce serait que cette population devienne hostile envers les résidents étrangers, non pas parce qu’ils en subissent directement des conséquences négatives, mais parce qu’ils seraient « manipulés » par leurs élites.




Ben



Très bon article sur un sujet complexe et belle conclusion de l’auteur. Par contre, pour la phrase « notre devoir à nous autre est ...de connaitre nos droits et d’espérer de les savoir respectés en retour », je pense que c’est faux. Ce n’est pas notre devoir d’ESPERER que nos droits soient respectés mais c’est notre devoir d’EXIGER que nos droits soient respectés...

Simon

Le mois dernier, nous nous étions livrés à une critique de la description du contexte balinais du dernier roman de l’écrivain français Denis Parent intitulé « Grand chasseur blanc ». Nous lui avions transmis nos articles, il nous fait la gentillesse de nous répondre…


Merci pour ces articles. Que dire ? Qu’il y ait des erreurs factuelles, je m’en excuse auprès des intéressés. On peut toujours corriger un livre via une réédition. Qu’il y ait un exotisme sombre, certes, c’est même le propos littéraire du livre qui est écrit du point de vue d’un exilé, d’un Occidental donc. Et sans doute d’un touriste de l’âme. Le discours est sur la sensation d’être étranger en soi et dans le monde. Alors que l’action ait pu se passer en Thaïlande ou en Birmanie, je le concède volontiers. Il se trouve que j’ai résidé à plusieurs reprises à Bali pour des raisons personnelles et que plutôt que d’en faire un livre de voyage (et Le guide du routard ou n’importe quel blog sera sans doute mieux autorisé), j’en ai fait un roman, ce qui est mon boulot d’écrivain. Vous y vivez, inévitablement votre regard est « balinaisé ». Je ne me suis pas beaucoup penché sur les Balinais pour la simple raison que le livre était sur des Occidentaux à Bali. Que je me trompe de singe et inévitablement le zoologue me tombe dessus. Mais qu’importe le singe pourvu qu’on ait l’ivresse un peu dérisoire du lieu. Il me semble que j’ai montré du respect et de l’amour pour ce pays que je connais mal pour ne pas y résider, mais qui m’a touché dans ce qui constitue ma problématique d’écrivain. Après ça, ce qui m’importe, c’est que le lecteur fasse un voyage littéraire. Pas un voyage touristique. Pas un voyage identitaire. Si ces êtres existent dans mon Bali et que des lecteurs se promènent dans ce Bali-là, alors cela suffira pour mon bonheur d’auteur. Embrassez l’île pour moi. Et qu’elle me pardonne mon impudence. J’y ai trouvé du bonheur. Amicalement.


Denis Parent
Un élément intéressant à rajouter à l’article de Ron Lilley du mois dernier sur les singes de Bali « L’armée d’Hanuman, une bande de pillards en maraude ». Selon les observations de ce lecteur, les macaques ont compris les subtilités du troc…



Il faut aussi savoir que pour récupérer une paire de lunettes volée par un singe (à Uluwatu, je l’ai vu, ça doit être pareil ailleurs...) les gardiens du temple font un troc avec lui. Vous payez le prix d’un paquet de cacahuètes plus un pourboire au gardien et il fait l’échange avec le singe. Le gardien ne lâche les cacahuètes que quand le singe a posé les lunettes par terre, le truc est visiblement bien rodé. Ceci explique que les singes volent des choses pas du tout comestibles ni intéressantes pour eux, car ils ont compris que c’était une monnaie d’échange.

Manu
Nous avions publié un premier courrier d’Anne en mars dans lequel elle s’inquiétait des agressions de plus en plus nombreuses dont sont victimes les femmes (surtout occidentales) à Bali, mettant ainsi en lumière une insécurité grandissante et préoccupante. En avril, Gérard, sous le titre « On a le Bali qu’on mérite » avait réagi au courrier d’Anne d’une façon qu’on qualifiera de « bien française » en fustigeant l’attitude des Occidentaux à Bali. Cette façon de se voir à la source de tous les maux, qu’Alain Finkielkraut décrit très bien sous le terme de « narcissisme pénitentiel », et qui consiste à se désigner en coupable quand on est la victime. Ce mois-ci, Anne lui répond…


Bonjour, désolée pour le retard de ma réponse, le boulot a pris une grosse part de mon temps. La réponse de Gérard est plutôt décalée en fin de compte. Si le Bali que je mérite est des tentations de vols à répétition, je dois avoir un karma bien mal en point… Je tiens à préciser que je ne vis pas dans la zone de Kuta-Seminyak, mais à Sanur et dans la partie village de Sanur. Mes voisins sont majoritairement indonésiens. Je vis dans une rue passante et non au fond d’un gang. De surcroit, je vis plutôt normalement et sans ostentation : pas de chauffeur privé (pas de voiture d’ailleurs), pas de piscine, je ne me balade pas dévêtue. Je parle indonésien et respecte mes voisins et commerçants alentours. Mon conjoint est indonésien. Je peux dire que je suis plutôt bien intégrée et respectée dans le quartier.


Petit aparté, avez vous déjà vu les maisons des riches Balinais ? Car les Balinais ne sont pas tous de pauvres hères sans le sous, peut être le savez-vous. Baladez-vous à Sanur ou Denpasar et vous verrez comme les maisons sont très m’as-tu-vu. Ca n’est pas le privilège des expats.

C’est drôle que tout ceci ai été pris pour un débat « bule riches et irrespectueux » vs « pauvres Balinais qui tentent de garder le sourire ».

Le fond de mon message n’était pas là. Je n’écrivais pas en tant que Française installée à Bali, mais en tant que femme se sentant en insécurité. Comme je l’ai dit, parmi mes amis qui ont été victimes de vols à l’arraché, il y a aussi des Indonésiennes. 

Le but de mon message était de dire que Bali n’est plus aussi sécurisé qu’avant et que ça n’est pas mal de le dire, au contraire, et que les autorités locales doivent réagir de façon efficace. Il n’est pas question de savoir si l’insécurité vient des immigrés javanais, comme les Balinais aiment à le dire ou de la mauvaise attitude des expats ; mais de dire qu’elle existe réellement et qu’il faut en tenir compte. Merci.

Anne Montion

Toujours sur ces questions relatives aux vols avec voie de fait sur des femmes seules, qui semblent de plus en plus nombreux, et à la dernière agression révoltante d’une figure ancienne de Bali, l’Italienne Valeria, qui s’est retrouvée depuis en réanimation à l’hôpital, ces réactions de membres de la communauté expatriée qui s’inquiètent et s’interrogent…


Chers amis,


Le problème va s’intensifier, les medias et organismes officiels peuvent s’en faire l’écho. Bali doit rester un endroit jouissant de sécurité, or récemment de plus nombreux crimes sont commis envers les ressortissants étrangers. Sans action nous, nos amis, nos enfants risquent plus d’attaques et peut-être bientôt des kidnappings. Faites passer l’info aux media et officiels qui pourraient faire parler du problème. Regards,

Fabrice Garrigues



Hi everybody. Just heard again about a really bad story that happened to Valeria, a friend leaving here for 30 years, mother of Marlon and married to Lucas. She got attacked on Kerobokan Street Friday night on her way home. She was on her bike, with helmet. They pushed her, grab the bag and beat her up on the head almost to death, on the side of the road with people passing by!!... Nobody helped, helmet was found aside. Her condition is extremely critical with 3 fractures on the skull... trepanation, blood all over inside... Please, pray for her. Not only Valeria but all the other ones... Almost every day now, with more cruelty, they always attack women foreigners on bikes. At day, at night, even if you have a locked box at the back of your bike, they push you, take the key, and open the box. 2 girls on a bike between Petitenget and Umalas, 6 pm, hit on the face with beer glass bottle... and so many other stories, over and over... Legian, Seminyak, Kerobokan, Umalas, Berawa, Canggu but also Ubud now... And I’m not talking about robbery in homes... Girls, no more visible bag on bike and no box... Those criminals are crazy! Police doesn’t move, solidarity doesn’t work much here, maybe a big buzz and a media scandal could make a difference? Or pressure on the touristic industry? Please, pass it on, even if you are not directly concerned. It could be your friends, kids. Protect yourself and the people... 

Lola



I feel the proper way to do it and get the word out there is first call up all the newspapers and journalists and let them know that there will be a protest in front of Bali chief of police office. Women, lots of women, Indonesian women, Bule women, all women carrying signs of protest, with an Indonesian woman shouting emotional protests in a megaphone. And if the chief of police doesn’t listen to them, then they go to the airport and greet the tourist as they arrive with the reality and the brutality that are happening on the streets of Bali, to all women Indonesian and foreign. The press will love it!

Michael



Salut Socrate, Je crois qu’il y a un article urgentissime à faire sur le sujet !!! Moi, je ne prends plus ma moto depuis longtemps entre autres à cause de ça. Amicalement,

Véronique

Quelques bénévoles se sont mobilisés afin de faire prendre conscience aux autorités balinaises de la montée des violences à Bali contre les étrangers et aussi contre les Indonésiens eux-mêmes.




Parce que les victimes vont trop rarement le signaler à la police ou à leurs consulats, les autorités n’ont pas pris en compte réellement l’ampleur du problème.

Un questionnaire a donc été mis au point pour relater les délits et violences, la perception du niveau d’insécurité et invite à des suggestions pour améliorer la sécurité à Bali. Demandez-le à keepbalisafe@gmail.com, faites-le aussi passer à vos connaissances et renvoyez-le rapidement à la même adresse. Il sera traité au courant du mois de mai et les résultats seront publiés dans la Gazette de Bali et d’autres journaux qui le souhaitent dès le mois de juin.

Par ailleurs, une pétition circule depuis quelques jours sur internet pour demander au gouverneur I Made Mangku Pastika de protéger les habitants de Bali, signez-la et faites passer le message. http://www.avaaz.org/en/petition/I_Made_Mangku_Pastika_provide_more_security_We_need_to_be_protected_by_authority/?kPDFrab

Une seule adresse désormais pour relater vos agressions, violences et cambriolages : keepbalisafe@gmail.com


motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar