Réaction à la lettre de Dorothée Weil du mois d’août en page 23.

A Bali, jusqu'aux années 90, les étrangers s'installaient par amour pour l'île. Un peu d'esprit d'aventure, beaucoup de débrouillardise, l'anglais des voyageurs, la volonté d'apprendre vite l'indonésien, ils ne cherchaient pas à s'intégrer mais plutôt à être autonomes dans ce pays si différent de chez nous.

En 2008 et ces dernières années, beaucoup de nouveaux arrivants semblent avoir échappé à leur petite vie pour venir s'enrichir à Bali, profiter d'une vie moins chère et grignoter leur petit morceau de paradis. Ils ne parlent pas ou peu anglais, ne sont pas intéressés par l'Indonésie et savent à peine que l'île est hindouiste… Ils se confient au premier venu parce qu'il parle leur langue… Ah, il faut dire qu'ils ont tellement peur pour leurs petites économies ou leurs gros sous !

Et puis ils râlent parce qu'ils se font arnaquer et ils dénoncent dans cette bonne Gazette, en croyant sans doute impressionner les escrocs notoires. Oui, nous les connaissons tous, au moins … ou …, des couples ou des célibataires. Il n'y a pas de tribut à payer quand on arrive contrairement à ce que pense Madame Weil, ni de jubilation de la part des anciens à voir les nouveaux se faire rouler.

Nous sommes nombreux à penser que la Gazette a donné une sorte de vitrine à la communauté française mais aussi belge et suisse mais ce n'est pas un ring où on peut se mettre dessus publiquement. S'il est impossible de régler son différend à l'amiable ou grâce à des avocats, il y a d'autres actions à mener, plus discrètes, et qui ont déjà fait leurs preuves.

Avant, l'info circulait entre nous parce que nous nous connaissions tous, jamais nous n'aurions pu nous laisser arnaquer par un membre de notre communauté. Nous n'avions pas besoin de saisir notre journal, d'ailleurs il n'y en avait pas… (heureusement, la Gazette est arrivée et on ne regrette rien).

Ce n'est pas parce que vos parents sont issus de la même ville qu'il faut se précipiter dans la gueule du loup… Faute d'avoir voyagé « à la roots », d'avoir suffisamment traîné en Asie, les nouveaux manquent de beaucoup de qualités pour tenir le coup ici, c'est pourquoi on en voit autant refaire leurs valises un an après leur arrivée, plumés ou carrément dépouillés. Espérons que l'expérience leur serve pour leur prochaine installation… ou peut-être leur prochaine vie !

P.T

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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paysage de désolation après le passage des lahar