Lola, intervenante épisodique de cette page, nous raconte « Un dimanche à la plage ».

Dimanche matin, ciel bleu, brise légère, la journée s'annonce bien, je décide d'aller à la plage. Au bruit que fait la mer, je sais qu'il y a des grosses vagues, ce qui promet d’être spectaculaire. [ ], en sortant de la petite résidence que j'habite au bord de la plage de Seminyak, [ ], une planche de surf montée sur 2 roues et son maître fidèle me foncent dessus [ ]. Je ne dois mon salut qu'à un bond arrière sur mes jambes de hash(euse). [ ] je me mets à la recherche du transat idéal. [ ]. Moi qui croyais être à Bali, que nenni, le prix des transats est maintenant comme en Espagne, mais forte de ma pensée positive, je m'étale sur le skaï [ ]. Aussitôt installée, je remarque que le Concorde semble ne pas être loin car un bruit de son décollage se fait entendre par intermittence [ ]. Ne voyant rien venir, [ ] je réalise qu'il s'agit en fait des basses d'ambiance, façon Ibiza, du snack, les mêmes qui m'ont empêché de dormir hier soir, samedi oblige. [ ] je dois avoir l'air avenante car une vendeuse de sarong [ ] s'installe de son propre chef sur le coin de mon matelas pour [ ] me dévoiler ses motifs. Suivie successivement d'une manucure-pédicure, d'une masseuse, d'un vendeur de noix de coco sculptées, de coolers de bière, de chapeaux, de montres, d'arcs et flèches antiques, de peintures rares, de tatoueurs, de coiffures à perle, de cacahuètes, de happy hour salsa bar, de tee-shirts, de cartes postales, de miel, d'huile de massage traditionnelle, de glaces, de coutellerie, de maillots de bain en crochet, de sculptures en bois, de ceintures et de porte-monnaie, de lunettes de soleil, de bijoux, de magazines importés, de bananes et d’ananas. Comme je n'ai pas spécialement besoin de tout ça [ ], je décide d'aller me baigner [ ]. [ ], mais voilà que je me fait attaquer la jambe droite par quelque chose de large, légèrement visqueux et enveloppant, [ ]. La sensation de peur et de dégoût domine. Ca n'est pas urticant. [ ] je découvre un beau spécimen de Plastica Petrolum Sacacourse très répandu par ici [ ]. Après avoir constaté les conséquences du formidable pouvoir de reproduction de l'animal, je le relâche quand même et tout en regrettant la saison des méduses, je réinvesti mon transat libéré [ ]. Je me sèche au soleil un instant quand une bonne amie et son compagnon qui passaient par la viennent me saluer. [ ]. Après m'avoir donné des nouvelles alarmantes de toute la communauté, ils s'éloignent délestés d'un pas altier vers d'autres oreilles. [ ] l'heure du sport ayant sonné, je m'éloigne d'aventure pour une marche à marée basse. Au bout de quelques centaines de mètres, je tombe dans une zone dominée par le ballon rond, [ ]. Après quelques bousculades musclées [ ], j'échappe au maléfice en courant [ ]. [ ]. Je décide un repli stratégique vers mon transat. Malgré la saison sèche, un grain venu d'ailleurs s'abat et me douche, sabotant d'un coup mes velléités de bain de soleil, [ ]. Je me précipite donc chez moi [ ]. Douche et thé bien chauds, je me colle devant mon coffret Thalassa pour me livrer finalement aux joies de la mer. Que sera demain ?

Lola

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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paysage de désolation après le passage des lahar