Une histoire tragique comme il s’en produit quelquefois ici, qui nous rappelle que nous ne sommes que « des étrangers sans droit » et que, de toute façon, le droit ne prévaut que très rarement, pour ne pas dire jamais. Prudence donc… A défaut de recours, il nous reste toujours la possibilité de faire circuler ces témoignages dans nos communautés et d’apporter un soutien moral à ceux qui en ont besoin. C’est chose faite par le biais du journal.
Cher Monsieur, nous venons vers vous pour témoigner de notre histoire. Nous sommes un couple de Français qui est venu s'installer dans le nord de Bali, près de Lovina, dans un village de montagne, à Tchenpaga. Nous avons acheté un terrain et avons fait construire une maison. Cela fait un mois et demi que nous y vivions. Au bout de 3 semaines, nous nous faisons cambrioler pendant que nous dormions. Notre ordinateur fut volé avec effraction au niveau des fenêtres.Nous faisons intervenir la police sans résultat. Il y a une semaine, deux voleurs cagoulés s'introduisent à nouveau par cette même fenêtre et entrent dans notre chambre, pierres et bouts de bois à la main, une lampe-torche dirigée sur nous. En effroi, nous crions et sortons du lit où ils nous attrapent et nous sortent de chez nous. Ils rouent de coups mon mari nu pendant un certain temps (j'ai cru qu'ils allaient le tuer) et moi, me jettent sur le côté, me refugiant sous notre maison sur pilotis, pendant que l'un deux met toutes nos affaires sans dessus dessous. Les voleurs ferment la maison à clef afin de se laisser le temps de nous dévaliser. Curieusement, ils ne prennent pas d'argent et s'en vont avec nos clefs et appareils photo ! Nous attendons le petit matin pour rassembler quelques affaires et, comme semble dire l'événement, « partir ». Nous avons crier à l'aide et aucune personne du voisinage n'est venue à notre secours ! Aujourd’hui, après avoir fait le nécessaire auprès de la police, sans suite, nous vagabondons entre des hôtels ne pouvant plus rester chez nous car apeurés par la violence de cet acte. Il ne nous reste plus qu'à vendre et nous en aller. Nous vous remercions de votre attention.
J et P
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