Toujours sur un des aspects de la vie des prisonniers, un commentaire sensible et pertinent d’un de nos lecteurs de Paris…
Suite au « Mot du Consul » lu dans la Gazette, je souhaite apporter quelques impressions sur les visites à l’hôpital et aux prisonniers. Depuis 6 ans, j’ai une expérience de bénévole (au sein d’une association bien sûr) dans un grand hôpital parisien. C’est vrai que c’est difficile de trouver des bénévoles et surtout de les garder. Au début, j’appréhendais de frapper à la porte de la chambre, de me présenter, de commencer un entretien et aussi de savoir y mettre fin en douceur. Je pense que ce qui est important, c’est le sourire et l’écoute que l’on apporte. Et en contrepartie, je reçois également, c’est la reconnaissance. C’est gratifiant. Concernant les visites aux prisonniers, je me rappelle de ma tante qui, pendant une vingtaine d’années, correspondait avec des prisonniers. Ceci se faisait par l’intermédiaire d’une personne de bonne foi et donc elle ne pouvait être importunée à leur sortie de prison ou autre circonstance. Bien sûr, ce n’est pas un contact direct, mais cela permet un échange très fort pour les deux parties. Comme c’était essentiellement de longues peines, ils arrivaient à bien se connaître et cela permettait une grande ouverture pour ces prisonniers enfermés de longues années, sous couvert de l’anonymat. C’est peut-être une solution pour trouver des bénévoles plus facilement. Bien amicalement.
MFB
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