Un courrier assez long de Benoit qui s’en prend à Carrefour, reprochant au géant de la distribution d’être à l’origine de trois « déséquilibres » à Bali. La remise de sacs plastiques à la caisse, l’absence remarquée selon lui de la clientèle balinaise et une prétendue « islamisation » qui se traduirait par une raréfaction des produits à base de porc et l’emploi de personnel non-balinais. Nous n’avons retenu que la partie la plus pertinente et la mieux argumentée, celle concernant les sacs plastiques…
Je ne sais si ce commentaire risque de voir le jour dans la gazette étant donné que Carrefour semble en être un de ces principaux contributeurs financiers. Il semblerait que cette entité française de Bali contribue également, et de manière tout à fait embarrassante, à un triple déséquilibre de la vie balinaise traditionnelle. J’ai pu témoigner à plusieurs reprises avec un effarement certain, du nombre de sacs en plastique, dont aucun n’était biodégradable, qui m’étaient remis lors des rares fois où je m’y suis rendu. J’avais calculé à l’époque (l’été dernier) que le caddy moyen repartait avec une moyenne de six sacs plastiques une fois passé les caisses. Un merveilleux arbre vert était même imprimé sur les sacs les plus imposants vantant la verdure environnante ! J’ai pu conclure que Carrefour était de fait, probablement un des plus gros pollueurs de sacs en plastique de l’île. De plus, aux rayons articles de maison, on y voit des rangées entières d’ustensiles de maisons, assiettes, gobelets, bassines, carafes, arrosoirs, mobilier sans compter le packaging tout « made in China » à base du fameux dérivé pétrolier. Ces articles autrefois de bambous, feuillages, bois, fer, verre, pierre et autres matières naturelles ont été remplacées par du plastique souvent de mauvaise qualité, ce qui implique l’obligation de les jeter et de les remplacer fréquemment [...].
Benoît
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire