rectificatif

Ma famille, mes proches et moi-même sommes scandalisés du fait que vous ayez publié un avis de décès sans vous être renseigné sur l’état civil du défunt. Je considère que vous êtes doublement responsable car vous faites partie du HHH et ne pouviez ignorer que Guichard n’était pas marié et secondement à titre de journaliste et rédacteur de la Gazette, vous devez vérifier les informations que vous publiez. Nous vous demandons donc de faire publier ce rectificatif sans en soustraire ni un mot ni une virgule à la même place que l’avis de décès précédent et au même format de l’encart de l’avis de décès a titre de préjudice moral subi par la famille. « La famille et les proches du Comte Guichard de Saint Priest d’Urgel sont extrêmement choqués et peinés de voir l’utilisation d’un surnom désobligeant à titre posthume et tiennent également à préciser qu’il était célibataire, sans enfant. Pour servir de rectificatif à l’avis de décès publié par La Gazette de Bali dans son numéro d’avril 2012. » Marie-Françoise de Saint Priest

2 commentaires:

perryrodan a dit…

Chère Madame Marie-Françoise de Saint-Priest,

Bien sûr : on ne devrait pas polémiquer sur le dos des défunts ! Mais comme vous avez commencé la controverse, je voudrais relever certaines erreurs dans votre raisonnement.

On comprend aisément que la souffrance d’une mère venant perdre son fils puisse l’amener à des actes irraisonnés. Cependant, la véhémence de votre attaque contre le rédacteur en chef de la Gazette de Bali dépasse les bornes de la bienséance.

Tout d’abord, parce qu’avec cette annonce qui vous a tant scandalisée, les membres du HHH ne faisaient qu’exprimer leur douleur d’avoir perdu un des leurs. La mention du surnom « Captain Mabruk » était une preuve d’affection et ne constituait ni une marque « désobligeante », ni une offense.

Si votre fils faisait partie d’un cercle pour lequel la troisième mi-temps est au moins aussi importante que l’effort physique qui la précède, vous n’avez pas besoin de suffoquer de honte. Au contraire, vous devriez plutôt vous féliciter d’avoir eu un fils plein d’entrain et de gaieté.

Puis, de nos jours, on a le droit de choisir vivre en couple, en dehors des liens sacrés du mariage. Et ceci ne diminue aucunement le chagrin qu’éprouve celui qui perd son partenaire. Alors, svp Madame, faites preuve d’un peu de respect envers la « veuve », même si ce terme n’est pas correct juridiquement.

Le préjudice moral que vous évoquez n’existe pas ; aucune injustice n’a été commise à l’encontre de votre fils, aucun tort ne lui a été causé. En France comme en Indonésie, l’époque de la monarchie est révolue et nous vivons en démocratie où tout le monde a le droit de s’exprimer.

Avec toutes mes condoléances
Perry

claude a dit…

La comtesse Marie-Françoise de Saint Priest indignée par l’encart concernant le décès de son fils dans la Gazette de Bali ? C’est vraiment le monde à l’envers, non ?
A Ubud, on savait que son fils Guichard s’apprêtait à épouser Ketut, une jeune Balinaise, et à reconnaître l’enfant qu’elle avait eu d’une précédente union. Il était très amoureux, alors en quoi est-il scandaleux d’employer le terme de veuve ? Par contre, ce que nous avons trouvé scandaleux c’est la dureté avec laquelle, sitôt son fils décédé, Madame de SP a mis à la rue Ketut et son petit garçon. Sans doute ne faut-il pas mélanger les torchons et les serviettes ? La communauté française d’Ubud a été aussi embarrassée que choquée de cette situation qui ternit sa réputation, mais certains ont eu l’heureuse idée de se cotiser pour cette jeune femme mise à la rue avec son fils comme un chien. A mon avis ce rectificatif s’imposait.
Claude, Ubud.

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar