Si tu perds… ne perds pas la leçon !

Intitulé « Si tu perds… ne perds pas la leçon ! », ce courrier d’un entrepreneur et annonceur du journal à qui il est arrivé une mésaventure qui laisse sans voix… Et qui, une fois de plus, à l’heure où le pays a plus que jamais besoin d’investissements étrangers, reflète à quel point sont inadéquates les conditions de leur réalisation et la mentalité qui prévaut dans les administrations aujourd’hui.


 

En espérant que ces quelques lignes apportent un peu de lucidité aux lecteurs de la Gazette, une lucidité dont j’ai fait cruellement défaut. Déjà 23 ans à Bali et la seule chose que je sais, c’est que je ne sais pas grand-chose ! Je pense que la communauté française va comprendre aisément de qui je parle, cet ami de 12 ans en qui j’avais une confiance absolue, que j’ai supporté moralement, professionnellement, financièrement comme on le ferait pour un membre de sa propre famille, et qui a, sans le moindre scrupule et avec un détachement qui fait froid dans le dos, escroqué beaucoup d’entre nous, même moi, son ami. Je mesure avec conscience le fait de donner son nom, car preuve à l’appui, j’ai déposé une plainte pour escroquerie. Ce que je vous conseille de faire aussi - vous pouvez m’appeler (081 338 627 534) et je vous donnerai la marche à suivre et mes contacts à la POLDA.



Rama, puisque c’est de lui dont il s’agit, s’est occupé pour plusieurs d’entre nous des démarches administratives pour l’obtention de Kitas, pour le paiement des
1200 USD$ (IMTA), le montage de sociétés, le dépôt d’IMB, ou les papiers de sociétés non aboutis, etc. Et pot aux roses ! Convocation à l’immigration finalement pour Kitas incorrects, procédures non suivies, IMTA depuis 2 ans non payés, IMB non déposé, papiers de société non aboutie… Rama s’est envolé, volatilisé avec notre argent, nos passeports et surtout toute l’affection et la confiance que nous lui portions. La facture financière nous concernant, pour régulariser, s’élève
à 423 560 000 roupies ! Quant à la blessure morale, je mettrai sûrement bien longtemps à la cicatriser





Effectivement, la leçon est salée et la désillusion au sujet d’un personnage que l’on croyait un ami, un membre de la famille, est brutale. Alors, bien que je n’aie de conseils à donner à personne, vu la naïveté et la crédulité dont j’ai fait preuve, je souhaite cependant vous mettre en garde contre la dangerosité de faire parler les sentiments plutôt que la raison et, en termes légal et administratif, de ne faire confiance qu’au bon sens, en sachant que l’on est jamais mieux servi que par soi-même ! Il en va de même pour toutes les personnes qui ont à vendre quoi que ce soit !



N’écoutez pas les belle paroles des « vendeurs », assurez-vous du bien-fondé des informations par regroupements, posez les bonnes questions et surtout la délégation n’exclut pas le contrôle, elle l’implique. L’Indonésie est un pays merveilleux dans lequel je vis depuis 23 ans, ma femme est indonésienne, mes 3 enfants sont nés en Indonésie et c’est pour cette raison que je me permets de dire que l’apparente gentillesse et facilité (qui sont réelles) ne doivent pas nous faire perdre de vue les fondamentaux et la prise de précautions. Ou alors, à vos risques et périls.



Pierre



Aucun commentaire:

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar