la mafia des transports à Ubud

Bien, nous ne le savions pas encore mais il n’y a pas que les touristes qui se plaignent de l’absence de solutions de transport décentes à Bali…

Je suis indonésienne, je vis à l’ouest d’Ubud dans le quartier de Kedewatan et je voulais attirer l’attention des autorités et des touristes sur la difficulté à trouver un transport à bon prix sur Ubud. Rappelons d’abord qu’il n’y pas de transport public à Ubud, dans une ville qui attire chaque année des milliers et des milliers de touristes. Non seulement on ne peut pas faire appel à une  compagnie officielle de taxis du type Blue Bird, ni à celles on line du genre Gocar, Uber ou Grab mais les services de moto-taxis du type Gojek sont aussi interdits d’accès sous prétexte de protéger le marché des transports locaux. Or les transporteurs locaux ne sont pas professionnels, il est presque impossible de les joindre par téléphone mais en plus ils pratiquent des tarifs prohibitifs.
J’ai quand même réussi à trouver des numéros de téléphone de taxi-moto par la page FB Ubud Community mais les gars ne sont pas fiables, ils arrivent avec une heure de retard, transmettent l’info à un copain encore moins fiable qui ne vient pas et demandent par exemple 75 000rp pour se rendre à Singapadu, 150 000 pour se rendre à Kuta.
Je voudrais rappeler par exemple que le voyage Kuta – Ubud en Gocar coûte 118 000rp.
C’est non seulement étonnant que les autorités ne prennent pas plus soin des touristes et les laissent aux mains de ce qui ressemble vraiment à une mafia locale, mais pour nous aussi, Indonésiens de souche, ça pose vraiment un problème. Je sais qu’un journal français ne peut rien faire pour améliorer ma situation mais j’espère au moins que vous m’offrirez une tribune pour témoigner de mon exaspération. Bien à vous et merci pour votre journal,

Dina

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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