Jean-Marie Bompart, ethno-botaniste qui parcourt l’Indonésie depuis de nombreuses années et auteur du guide touristique « Natural Guide Bali, Lombok, Flores, Sumba » (cf. La Gazette de Bali n°42 - novembre 2008) a relevé une erreur dans l’article culinaire de Socrate Georgiades du mois dernier intitulé « La mangerie de la feuille de ficus en plein Denpasar ». C’est noté…
Mon cher Socrate, une rectification botanique (trop puriste peut-être, maaf) me donne l’occasion de t’adresser un amical salut de mon Languedoc natal où seul croît le figuier « comestible ». Tu as écrit : ficus benjamina sous lequel Siddhartha Gautama a reçu l’illumination et est devenu Bouddha. Ficus benjamina : c’est le beringin / waringin, celui du Golkar, arbre géant, ou le riquiqui figuier « pleureur » qui (souvent) végète dans nos intérieurs climatisés. Le figuier du Bouddha, ou des pagodes, c’est traditionnellement Ficus religiosa. Il est à ma connaissance très rarement planté en Indonésie, même à Bali (dans quelques collections seulement ?). Voilà, cette précision faite pour éclairer ta lanterne, mais je n’étais pas là lors de l’illumination ! Et je retourne avec plaisir feuilleter la Belle Gazette ! Merci ! Bien à toi.
JM
NB : Parfois, c’est un autre arbre introduit au XIXème d’Amérique (Hura crepitans) que l’on prend en Indonésie pour Ficus religiosa, car les feuilles se ressemblent un peu, mais ce Hura n’a rien à voir avec un figuier d’un point de vue botanique. Et ses feuilles sont peut-être toxiques. Hoorahh lahlah.
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