Bali, l’île du paradis, des esprits, enchanteresse par ses odeurs, ses couleurs, ses sourires, ses temples... On y prône la « Zen attitude ». Très difficile à suivre quand, par hasard, vous décidez d’y fixer votre pied-à-terre. En effet, début 2007, nous rencontrons par l’intermédiaire d’un ami, un couple de compatriotes qui se propose de nous aider dans l’édification de notre maison, qui sera « la maison de nos rêves ». Nous pouvons rentrer chez nous l’esprit tranquille, on nous promet qu’à notre retour tout sera terminé. Passent les premiers mois durant lesquels tout semble se dérouler à merveille. Mais les surcoûts, les rajouts - paiements honorés sur le champ - se font de plus en plus fréquents et ce, alors même que la construction n’avance plus. Et, quand nous nous étonnons de ce « stand by » malgré les sommes prohibitives d’ores et déjà réglées, nous sommes bercés par des excuses telles : une météo défavorable (ceci bien avant que la réelle saison des pluies ne commence), des cérémonies nombreuses et diverses (certainement plus que le calendrier balinais n’en possède !) et tout cela sur un fond d’amitié qui nous aveugle. Quand nous tentons plus fermement de faire le point, d’avoir accès aux factures et de leur soumettre nos craintes quant à un éventuel mélange de trésorerie... Cavalcade, silence radio, nos « Arsène Lupin » sont fuyants et injoignables. Bilan des courses : nous nous retrouvons dans une maison inachevée, plus que payée, truffée de problèmes et d’imperfections et rien d’officiellement signé ! Leur malhonnêteté n’a d’égale que notre naïveté pour ne pas dire notre bêtise !!! Et l’adage bien connu « les amis de nos amis sont nos amis », que nenni à Bali !! Mais il est un autre adage : « Bien mal acquis ne profite jamais… ».
Les bule désargentés
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