festival sinema prancis

Bonjour à toute l’équipe,
nous n’étions pas nombreux au festival du cinéma français de Denpasar le week-end dernier mais je voudrais vous faire part de quelques réflexions à ce propos. J’ai vu un film très violent, je m’étonne qu’il ait été choisi, je m’étonne encore plus qu’il ait passé la censure indonésienne et surtout que les spectateurs n’aient pas été prévenus du fait que certaines scènes étaient très choquantes. Il s’agit de « Flandres ». Ce n’est pas un mauvais film, loin s’en faut mais ce n’est surtout pas un film grand public. Les trois- quart des spectateurs indonésiens ont quitté la salle avant les deux tiers du film. On assistait au viol, filmé d’une manière insupportable, d’une femme musulmane par des soldats chrétiens et français. J’ignore si la personne qui a choisi de nous projeter ce film vit en Indonésie mais son choix témoigne d’un mépris intégral de la culture indonésienne. Sans doute un sentiment d’arrogance et de supériorité de la culture française : le cinéma est né chez nous et nous allons vous montrer ce que c’est que le vrai cinéma… Pour terminer, je vous laisse imaginer un festival du film indonésien à Paris, avec un petit film presque sans dialogue, peut-être dans un coin perdu au nord de l’Indonésie, ça s’appellerait Sulawesi. Un peu intello, un peu théâtral, bien épuré, sans aucun repère chronologique ni factuel. Les paysans partent à la guerre (on ne sait pas laquelle) et sur le chemin ils violent une femme française. La camera ne nous épargne aucun détail sur l’anatomie de la victime. Allez, libérez votre imagination... et soutenez le cinéma français, il est rebelle !
Patrick

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motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar